Sortie du Mardi 21 Février 2017

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Tous réunis autour de Jacky pour l’accompagner tout au long de cette journée qui s’annonce magnifique, la luminosité est intense, la température idéale, nous partons donc 27 en commençant par la découverte de St Martin de Castillon. Cité « Abbatia S.Martini » en 835. Un monastère de Bénédictines s’y implanta au 6ème siècle. Invasions des Sarrasins entre le 8ème et le 9ème siècle.


Le village primitif de Castillon, qui fut rasé pendant les guerres de religion (1540), était situé à 2 km du village actuel. Renommée Saint-Martin-de-Castillon au 17ème siècle, la commune fut reconstruite à l’emplacement de l’abbaye disparue de Saint-Martin. Fief des évêques d’Apt, des Pontevès de Buoux, puis des barons du Piguet (de 1724 à la Révolution).
Lors de la Révolution, en 1790, les habitants choisissent d’appeler leur commune « Luberon la Montagne ». Changement qui ne fut pas du goût de tous, puisque cinq ans après la statue de la Liberté fut « trouvée sans bras ni tête, jetée dans la rue, toute mutilée ». Groupé autour de l´Eglise romane remaniée au XIXème siècle, St Martin de Castillon domine le fond de la vallée du Calavon. En face se dresse la masse imposante du versant nord du Grand Luberon.

 

Notre randonnée débute par un ancien sentier muletier caladé de la Falaise de Roquecan, face au grand Luberon nord nous avons pu apercevoir le village du Castellet et d’Auribeau. Quittant ces points de vue intéressants, nous avons poursuivi notre chemin plein ouest pour admirer au loin le village de Saignon, la vallée d’Apt s’ouvrant jusqu’à l’extrémité du grand Luberon et les monts du vaucluse.

 

A Caseneuve une visite s’impose, situé sur un relief entre les Monts du Vaucluse et le massif du Luberon, ce village est préservé depuis le Moyen-Âge par un château très bien conservé, caractérisé par un donjon imposant qui domine toute la vallée d’Apt. La partie Médiévale du village est ceinturée par des remparts protégés par 3 tours, l’entrée du village est sous la protection du plus grand oratoire de Provence. En forme d’abside, il est constitué d’un vaste porche en arc brisé à colonnes et pilastres, ce qui lui donne un aspect roman. Il n’en est rien, puisqu’il fut construit, en 1830, après une mission franciscaine. Les missionnaires eurent l’idée de faire détruire l’arc triomphant du prieuré de Notre-Dame-des-Aumades et de faire transporter ses pierres à dos d’hommes pour édifier ce monument.

 

L’heure tournant, nous avons choisi un belvédère trônant dans un joli cadre champêtre pour prendre notre repas. Le retour s’est effectué sans difficulté par des jolis sentiers entourés de murets, après la traversée du hameau des Marteaux nous avons regagné nos voitures.

 

La journée fut bien remplie entre nature et lieux chargés d’histoire, nous avons parcouru 13 km avec un dénivelé de 365 m.

 

 

Caseneuve riche d’histoire :

Cité « Casanova » en 978.
Le fief eut d’illustres seigneurs. Aux Simiane succédèrent les Bouillon, les Rohan-Soubise et le prince de Condé au 18ème.

Le château de Caseneuve est le siège historique de la famille des Agoult-Simiane, il a donné son nom au village dès sa construction (la casa nova). Dominé par son impressionnant donjon, le château actuel se présente sous l’aspect d’un immense logis aux murs percés de baies à meneaux croisés du XVIe siècle

Le site de Caseneuve fut occupé lors de la colonisation romaine. En effet, les archéologues ont découvert, au lieu-dit Massieyes, des colonnes, des chapiteaux et de la poterie sigillée.

Notre-Dame des Aumades :

Le prieuré de Sancta Maria de Ulmatis, avait été donné en 1103 par Laugier d’Agoult, évêque d’Apt, à Hugues de Semur, abbé de Cluny.

« C’est un édifice relativement vaste, composé d’une nef de trois travées, d’un transept et d’un chœur à trois absides, dont seul le plan est actuellement restituable. D’amples proportions, cette église devait être d’une grande qualité décorative si l’on en juge par les éléments architecturaux, les chapiteaux et les sculptures, réemployés au siècle dernier dans un immense oratoire dressé près du village de Caseneuve après une mission franciscaine».

Le prieuré où résidaient habituellement deux moines et un prieur tomba rapidement en décadence. Il était pourtant doté des revenus de nombreuses chapelles rurales entre Viens et Caseneuve, dont Saint-Raphaël, Saint-Jean-de-Félèze et Saint-Aman-l’Alpage, église du castrum alpestri.

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