Sortie du Mardi 14 Février 2017

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Malgré ce vilain vent qui nous a décoiffé toute la journée nous nous sommes retrouvés 26.  Par chance il ne faisait pas très froid.

Partis de Montjustin par une belle descente, il a fallu remonter sérieusement pour atteindre la route qui conduit à Pertuis. Après avoir traversé celle-ci, nous sommes descendus sur les flancs des collines entourant Montfuron, coté Pierrevert. Monter, descendre, nous avons fait une bonne série de « whoops » moins dangereux qu’en motocross pour arriver jusqu’à Montfuron, connu par son moulin et son restaurant.

Après la visite du village, nous avons posé nos sacs dans un coin un peu abrité pour faire ripaille, chose faite, nous avons regagné la crête de Montjustin  sur un chemin assez plat sans trop de difficulté.

Nous avons fêté les 85 printemps de Marie Jo comme il se devait gâteaux, boissons, cadeaux, il n’a rien manqué. Le temps ne nous a pas trop embêté, le soleil qui a été timide a finalement terminé la journée en notre compagnie pour illiminer l’anniversaire de Marie Jo.

 

Merci à toutes celles et ceux qui ont contribué à la réussite de cette petite fête.

Nous avons quand même parcouru 15 km pour un dénivelé de 570 m.

 

 

Montjustin est une ancienne place forte qui apparait pour la 1ere fois en 1022, dont le château subsiste, « maison du peintre Luc Gerbier », les vestiges des remparts restaurés en 1995 d’où la vue est imprenable, quelques maisons du 16° et 17° siècles encore debout, les ruines de Notre Dame des neiges du 16°, le cimetière où quelques célébrités ont choisi ce lieu pour dernière demeure, font de ce village un lieu très visité.

En 1589, le duc de La Valette, à qui les habitants avaient refusé une halte (ou le passage) dans la cité, enlève la place après trois assauts ; la population est alors massacrée ou pendue et le village rasé.

Cet épisode est à l’origine d’un proverbe : « Si fau rendre Montjustin, si rendet ». Cet appel s’adressait à toute la Provence « Provence, tu peux te rendre, Montjustin s’est rendu », signifiant qu’à l’impossible nul n’est tenu.

le village est découvert par Lucien Jacques, après la 2° guerre mondiale, poète ami de Giono, Fiori cousin de Giono s’y installe en 1950, le photographe Henri Cartier Bresson y terminera ses jours, la poétesse Lucienne Desnoues, son mari Jean Mogin, le critique littéraire Pierre Citron et sa femme historienne Suzanne Citron, toutes ces célébrités ont contribué à faire connaitre ce village.

Pour Marie et Patrick :

Jean d’Ailhaud (né à Lourmarin en 1674, mort en 1756 à Aix-en-Provence) médecin chirurgien, devenu baron de Castellet, seigneur de Vitrolles et de Montjustin, il fut conseiller et secrétaire du roi Louis XV, ile est l’inventeur de la célèbre poudre purgative d’Ailhaud, et son fils, Jean-Gaspard d’Ailhaud (mort en 1800), auteur d’une série de 7 livres défendant les travaux de son père.

Montfuron : traces d’occupation gallo-romaines, le village est signalé en 1060. Des réfugiés albanais lui ont redonné vie dans les années 1963. Sur la place l’église Notre Dame et St Elzéar (Saint-Elzéar de Sabran aurait réalisé un miracle à Montfuron en guérissant un aveugle), avec son clocher tour du XVII ° , le château dont il ne reste qu’un pan de mur et une arche, ce sont les vestiges d’une bastide dominant le village, construite dans les années 1550 par Jean de Garnier, Seigneur de Thorenc et Montfuron. Le moulin à vent du XVII° avec son mécanisme en bois d’origine (voir photo).

Deux autres moulins privés : 1 à gypse (Montfuron (04110) : en bordure de route, près de l’Arnousse, en descendant de Montfuron vers la Bastide-des-Jourdans, on trouve les restes d’un moulin destiné à broyer le gypse. Il est le témoin d’une activité fort ancienne. Extrait du ravin des Plâtrières, le gypse était broyé pour donner le plâtre qu’utilisaient maçons et gipiers (spécialistes des décors de plâtre). A partir d’un document du XVIème siècle, Marc Donato écrit dans Lettres d’un autre Moulin (page 37): « Des gipiers, il y en a toujours eu à Montfuron. C’est même la spécialité du lieu : le plâtre et la chaux des Plâtrières sont renommés dans la région et on vient de partout en faire achat pour la construction et la décoration. On ne compte plus les cheminées de Manosque, de Sainte-Marguerite ou d’ailleurs, les couloirs et les entrées, les plafonds de maisons que les consuls et autres seigneurs ont fait confectionner avec le plâtre d’ici),  et le moulin de la dame ancien moulin à eau, alimenté par une source sulfureuse.

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