VILLEMUS – LA BAJOLLE

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RANDO ZEN DU JEUDI 30/05/2024

VILLEMUS – LA BAJOLLE 

Enfin l’effectif remonte nous sommes 11 pour cette petite randonnée du jeudi après-midi. Départ du village de Villemus. Villemus, villa mura selon l’abbé Féraud qui tirerait son nom d’un banc de rocher sur lequel il est bâti ; surgissent d’abord une ancienne tour et le clocher de l’église à l’entrée Ouest du village ; le château a été détruit à la révolution. Le dernier châtelain était un De Garidel. Fief des Seigneurs de Villemus au 11ème siècle (dont on peut encore voir les ruines du château), détruit sous la Révolution, Villemus est aujourd’hui un pittoresque village du Parc Naturel Régional du Luberon, accroché à son rocher. Construit en escalier, il faut du souffle pour le visiter, en commençant par les vestiges du château, auxquels on accède en empruntant les escaliers. De là-haut, nous avons contemplé quelques pans de mur en rêvant aux temps jadis, et admirer de près le merveilleux clocher de style roman (et sa cloche de bronze, datée de 1887) de l’église toute proche perchée sur son promontoire, nous nous sommes également, ô merveille, offerts une vue panoramique sur le bassin de Forcalquier, la montagne de Lure, le Luberon et les vallées du Largue et de l’Encrême… L’église paroissiale de Villemus, dédiée à Saint-Étienne et placée sous le patronage de Saint Trophime d’Arles, est une structure remarquable du XVIIe siècle. Bien qu’elle ait été construite dans une époque postérieure, elle conserve une influence romane dans sa structure, ce qui témoigne d’une interaction complexe entre le passé et le présent. L’église Saint-Etienne, ancienne chapelle castrale reconstruite, est surprenante à plus d’un titre : un clocher monumental à trois baies en bel appareil, une habitation étroite et accolée qui pourrait être le presbytère où habitaient le curé J.-J. Amoureux et sa sœur, des traces de murs de l’ancien château, de nombreuses reprises et une horloge moderne apposée sur le mur… Les trois cloches datent du milieu des années 1870 ; sans doute est-ce le nom des donateurs qui y est gravé : l’un d’eux Petro Signouret, Pierre Signoret, devait faire partie d’une famille d’agriculteurs du village. L’intérieur de l’église révèle une nef sans travée, voûtée en berceau, qui conduit à une abside en cul-de-four. Le bas-côté, plus court que la nef et voûté d’arêtes, propose un contraste architectural intéressant. S’élevant fièrement au-dessus du reste de l’édifice, une tour imposante abrite les cloches. Donc nous voilà partis en grimpette entre plantes grasses et lavandes, sapins et cyprès, le village offre à chacune de ses maisons, parfois incrustées dans le rocher, un jardinet ou une terrasse, voire une piscine, et surtout, une vue imprenable sur la Provence, ses douces collines couvertes de maquis entrecoupées de champs cultivés bordés de haies. Un effort que nous ne regrettons pas la vue est vraiment magnifique. Nous repartons en reprenant de la hauteur et par un superbe chemin regagnons la ferme en ruine de la Bajolle dont il ne reste que 3 pans de mur enfouis sous la végétation, nous remontons toujours en direction du col de Montfuron que nous évitons pour retrouver le chemin qui redescend vers Villemus, ce chemin est dans un triste état et difficile à emprunter. Nous remontons dans le bois tâtonnons pour retrouver le chemin qui nous conduit sur un peu de bitume pour retrouver le sentier qui nous ramène à Villemus en passant devant le lavoir. Sous un magnifique cèdre, nous prenons notre petit goûter habituel et finissons sur la terrasse du bistrot de pays à Villemus devant un bon rafraichissement.

Nous avons marché 6 kms 5 pour 250 m de dénivelé, encore un après-midi bien rempli, merci Cathy pour ce bon moment passé tous ensemble.

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