VIENS – SUBARROQUES – Jeudi 7 mars 2024
Nous voilà 10 plus 2 personnes visitant notre belle région qui ont bien voulu se joindre à nous sur invitation de Jacky. Un bel-après-midi chaud et ensoleillé va combler notre sortie, profitons-en. Après la croix du Jubilé, le beffroi médiéval dominant la porte sarrasine, apparaît tout entier dans les rayons du soleil. Après avoir traversé le village, nous descendons sur un chemin bordé de murs de pierres sèches. Le chemin commence par passer devant les dernières maisons du village. Puis il part à gauche plein Est pour entrer en forêt au niveau d’un vieux cabanon de pierre. A partir de là, nous allons apprécier je pense, ce sentier qui descend en bord de falaise. Les murets de pierres sèches couvert de mousse encadrent le sentier. Puis à plusieurs reprises des belvédères de rocher avancés permettent des vues exceptionnelles sur les vallées environnantes, couvertes de pins et d’oliveraies. Et tout ceci, à plusieurs reprises jusqu’à arriver devant le panneau l’Homme Mort. Au niveau du panneau l’Homme mort, nous sommes sur le point bas de la randonnée. Le sentier commence sa remontée en direction du ravin du Rossignol. Un petit chemin pris sur la droite nous fait grimper vers quelques bories que nous visitons au passage, le sentier se fait plus plat pour atteindre la plus belle, située le long d’un champ, ne vous rappelle-t-elle rien ? le parc du Lubéron l’a adoptée comme logo. D’un profil régulier la cabane en forme de ruche d’abeilles a une voûte parfaite ; avec des pierres bien choisies et de belles proportions, voilà un ouvrage unique qui, je l’espère, sera préservé. Seul le mur attenant commence à s’écrouler. A côté une autre en moins bon état, de forme très différente. Si les bories répondent à un principe de construction millénaire très précis, chacune d’entre elles est unique de par son style. La balade se poursuit sur un sentier bordé de murs de pierres qui nous guide vers d’autres édifices. Une impressionnante maison toute en pierre, en ruine, et une borie inachevée, en contrebas. Nous posons là nos sacs, un muret nous invite à nous assoir et à prendre notre petit goûter du jeudi, que du bonheur, mais l’air commence à se rafraichir et hélas il va falloir rentrer. Nous retrouvons le village, nous empruntons une petite rue qui va nous conduire jusqu’à l’église St Hilaire. L’église Saint Hilaire est nommée ainsi pour honorer l’évêque de Poitiers. Sa nef, et sa voûte en arc brisé, a été édifiée au XVIe siècle et complétée au XVIIe; la porte date de 1705.
Remarque le tableau de Notre dame du Mont Carmel avec Saint Dominique en compagnie d’un chien qui fume, la custode liturgique, le maître autel baroque (1705) et la table en pierre datant du Xe siècle. Sur le côté, la chapelle romane dédiée Saint Ferréol, vénéré à Viens. Le bâtiment a été édifiée au XIIe siècle sur l’emplacement d’un culte paléochrétien. Voir le tableau du saint martyr. Le grand buste reliquaire du saint et la statue en argent étaient autrefois transporté en procession jusqu’à la chapelle saint Ferréol, au bas du village pour demander la pluie. Remarquer les tombeaux des Cabanes, barons de Viens et du capitaine Madon, gouverneur. Le clocher roman de type lombard-alpin est remarquable. Il est daté de 1295 et a 4 cloches. Trois sont datées :1633, 1845, 1859.L’église Saint Hilaire est nommée ainsi pour honorer l’évêque de Poitiers. Sa nef, et sa voûte en arc brisé, a été édifiée au XVIe siècle et complétée au XVIIe; la porte date de 1705.
Remarque le tableau de Notre dame du Mont Carmel avec Saint Dominique en compagnie d’un chien qui fume, la custode liturgique, le maître autel baroque (1705) et la table en pierre datant du Xe siècle. Sur le côté, la chapelle romane dédiée Saint Ferréol, vénéré à Viens. Le bâtiment a été édifiée au XIIe siècle sur l’emplacement d’un culte paléochrétien. Voir le tableau du saint martyr. Le grand buste reliquaire du saint et la statue en argent étaient autrefois transporté en procession jusqu’à la chapelle saint Ferréol, au bas du village pour demander la pluie. Remarquer les tombeaux des Cabanes, barons de Viens et du capitaine Madon, gouverneur. Le clocher roman de type lombard-alpin est remarquable. Il est daté de 1295 et a 4 cloches. Trois d’entr’elles sont datées :1633, 1845, 1859. Nous remontons en laissant là ce bel édifice et traversons le village. Nous nous sommes promenés avec plaisir dans ses ruelles où nous avons croisé de belles demeures du XIII° ainsi que de charmantes maisons anciennes. L’une d’elles s’appelle la Maison de Monier de la Quarrée-Montauciel… elle mérite vraiment un coup d’oeil ainsi que la Maison de Monier d’Arnaud. Plusieurs petites rues nous amènent dans la cour du château Renaissance qui a subi d’importantes transformations au XIX°. Depuis les abords du château nous avons pu jouir d’une vue panoramique avant de regagnez nos véhicules.
Nous avons parcouru 5 kms et effectué 150 m de dénivelé en charmante compagnie.
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Chaque région donne un nom différent à ces constructions de pierre
capitelle (Régionalisme du Minervois)
cazelle (Régionalisme du Quercy)
gariotte (Régionalisme de Lot)
loge, cadole (Régionalisme de Bourgogne)
caborde (Régionalisme de Franche-Comté)
cave (Régionalisme du Bourbonnais)
chibotte (Régionalisme du Velay)
caborne (Régionalisme du Lyonnais)
case (Régionalisme de l’Auvergne)
tonne (Régionalisme du Massif central)
horry, orry (Régionalisme des Pyrénées-Orientales)
granjon (Régionalisme des Basses-Alpes)
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