ST MARTIN LES EAUX

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SORTIE RANDO ZEN – ST MARTIN LES EAUX

Jeudi 2 mars 2023

Nous sommes 11 pour notre randonnée du jour.

Tracteur en action, potagers et poulaillers, à Saint Martin les Eaux, on en est encore à un mode de vie humain, lent et tranquille ! nous aussi nous allons marcher tranquillement. Le village s’appelait Sancti Martini de Paracollis au xie siècle, puis Saint-Martin-de-Renacas au xiiie siècle et Saint-Martin-d’Arnagas au xvie siècle. Il devient ensuite Saint-Martin-le-Charbonnier. Durant la Révolution française, la commune, pour suivre le décret de la Convention du vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d’autres dénominations, changea son nom pour Mont-Martin et Mont-Renacas. Après la Révolution, la commune est appelée Saint-Martin-de-Renacas jusqu’en 1892. L’exploitation des eaux sulfureuses pour des cures thermales justifia son nouveau nom de Saint-Martin-les-Eaux.

Nous débutons notre marche après avoir traversé le village par un joli petit sentier, plusieurs chemins devant nous, nous choisissons celui qui monte direct et redescend de même pour atteindre une piste passant au-dessus des bassins de rétention. Dans le sous-sol, à quelques centaines de mètres de cet endroit, sont stockées d’importantes réserves d’hydrocarbures dans d’anciennes cavités salines. La saumure nécessaire aux mouvements de stockage et de déstockage est stockée dans ces bassins de rétentions R4 et R5. Cinq capteurs sismiques dans la zone Passaïre surveillent régulièrement l’activité du sol. Toujours sur notre piste nous cheminons pour atteindre la ferme de Bourne. Un passage canadien, que l’on rencontre habituellement en montagne ; leur principe est simple : ils sont disposés sur une petite fosse sur laquelle sont placés des rouleaux métalliques ; les bêtes ne la traversent pas car elles en ont peur, alors que tous les véhicules passent sans problème. Sur le côté, un portillon étudié pour se rabattre dès qu’on le pousse permet aux piétons de franchir la clôture ; une manière de réconcilier éleveurs et randonneurs. Nous poussons le portillon quelques vaches sont là sans faire cas de notre présence. La vallée de Manosque en contre bas, sur la droite des ruines, vestiges d’un bâtiment à plusieurs étages, ont la forme élancée de tours entourées de pins : la bâtisse les Tours a servi d’abri pour les maquisards. Au croisement un sentier balisé – Résistance Pellegrin 300m mène à la ferme Pellegrin. Nous prendrons là notre gouter du jeudi bien chargé en sucrerie comme toujours.

Reprenons notre retour par un chemin en sous-bois pour revenir sur notre piste du départ.

Un peu de goudron pour terminer et retrouver nos voitures, encore une belle après-midi ensoleillée et paisible, nous avons marché environ 8 kms pour moins de 200m de dénivelé.

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