Encore une belle journée d’automne que nous venons de vivre, nous étions 26, 10 hommes et 16 femmes. Régine et Daniel nous ont fait partager cette agréable randonnée sur les hauteurs de Viens. Nous avons pu ainsi découvrir de superbes points de vue sur les monts du Vaucluse, les villages de Gignac, Rustrel, Caseneuve, St Saturnin d’Apt, plus loin Apt, et notre cher Luberon. Dans la joie et la bonne humeur nous avons parcouru 13,7 km avec un dénivelé de 400m. nous remercions Régine et Daniel de cette agréable journée.
Petite précision sur la dalle à empreintes :
Cette dalle calcaire porte à sa surface plus de 200 empreintes de pas de mammifères de l’ère tertiaire.
Ces empreintes sont de 2 types :
– les empreintes à 3 doigts, traces périssodactyles, attribuées à des rhinocéros primitifs, sans corne et sans cuirasse, appelés Ronzotherium
– les empreintes à 2 doigts, traces artiodactyles, attribuées à plusieurs espèces différentes de mammifères herbivores, Lophiomeryx, Anthracotherium, Entelodon, ……
Comment ces empreintes nous sont parvenues dans un tel état de conservation ? Imaginons il y a 30 millions d’années, de grandes étendues lacustres aux bordures marécageuses et herbacées. Les animaux ont imprimé leurs pas dans la boue. Une période d’aridité et de sécheresse ayant provoqué le durcissement de cette boue, les empreintes y ont été conservées. Lorsqu’un lac viendra recouvrir cette surface durcie, de nouvelles couches de boue se déposeront, la moulant et lui servant de manteau protecteur pour des millions d’années, jusqu’à ce qu’elle se retrouve mise à jour par l’érosion.
Lorsque les animaux ont marché sur ce niveau, il était horizontal. Ce sont des mouvements ultérieurs de plissement à l’échelle de la région qui lui donneront son inclinaison actuelle. A remarquer à la surface de la dalle, des centaines de petites perforations, traces de joncs et terriers de vers….
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