Sortie du Mardi 18 octobre 2016

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Bonsoir les randonneurs,

Nous avons apprécié le changement du lieu de randonnée, nous n’avons même pas eu de gadoue. Nous nous sommes retrouvés 24, 11 hommes et 13 femmes, pour partager cette balade dans ces grands espaces de solitude et de silence. Au-delà des dernières maisons habitées du Contadour, nous avons parcouru la montagne des bergers, entre champs de lavande fine et les célèbres bergeries de pierres sèches. Nous avons fait 16 km avec un dénivelé de 430 m. Ce paysage nous séduit toujours et c’est avec plaisir que nous avons découvert sur les crêtes des sommets sur 360°.

Entre mont Ventoux et montagne de Lure, le Contadour est un vaste plateau désertique et sauvage, situé à environ à 1000 mètres d’altitude dans la continuité des plateaux de Vaucluse et d’Albion.

Les paysages ont bien changé en quelques siècles : après la déforestation intensive, le développement du pastoralisme entre le XVIIème et le XIXème siècle, les populations migrent vers la vallée : les terres sont abandonnées, les pâtures se transforment en landes, une politique de reboisement est menée pour lutter contre l’érosion de la montagne (pins noirs d’Autriche). La forêt redevient prédominante et crée un nouveau déséquilibre.

Nous te remercions Jacky d’avoir fait ce choix.

 

 

le film Crésus

C’est l’histoire de Jules, un berger vivant en solitaire sur cette lande, dont le seul luxe est de retrouver certains soirs la compagnie de Fine sa voisine. Un jour qu’il promène ses bêtes, il tombe sur une sorte de bombe, remplie de billets de banque. Des billets à ne plus savoir qu’en faire, surtout pour un pauvre bonhomme qui a toujours vécu là haut sur sa montagne et ne connait rien d’autre que la vie de berger.
Que faire de tout cet argent? Comment le dépenser? Comment en profiter? La question est posée et il cherche à y répondre, en vain, ne faisant que s’attirer la haine des villageois d’à côté à qui il croyait faire plaisir en leurs distribuant sa fortune. C’est vrai…pourquoi auraient-ils besoin d’un argent dont ils ne savent que faire !!

 

«Vous n’êtes pas ici dans une Provence de tutu panpan, avait dit Giono à ses comédiens. Vous n’aurez pas de cyprès, pas de ciel vraiment bleu, pas de tambourinaires. Je vous donne l’aridité et le vent.

 

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