Mauvaise surprise au réveil, il pleuvine, mais nous allons faire confiance à la météo quand même et bien nous en a pris puisque là-bas la route était sèche.
19 courageux prennent donc le départ depuis le chemin qui mène au « saut du moine », avec un peu de route pour nous échauffer (le soleil est grand absent) et nous voilà devant le sentier de rochers qui monte et domine les gorges rive droite.
Butant contre les monts du Vaucluse, la rivière Calavon a forcé un passage en creusant un petit canyon.
La montée entre les rochers et sur les pierres fait grincer quelques dents, des rampes scellées facilitent l’ascension et cela vaut le coup de s’arrêter fréquemment pour admirer le paysage : Oppedette en face le canyon et le Calavon en bas, les falaises vertigineuses de ce doux gris bas alpin.
Nous regardons où nous mettons les pieds et il y a très peu d’humidité, ça ne glisse pas. De belvédère en belvédère nous arrivons au sommet et serpentons dans tous les sens entre rochers et chênes verts. Nous passons devant l’aven de Kléber Blanc bien protégé par une barrière puis l’aven de l’échelle qui propose la descente « aux enfers ». Vu l’eau qui coule en bas nous resterons sagement sur les hauteurs.
Pause pain d’épices toujours dans les pierres blanches amoncelées et maintenant nous commençons à nous languir de voir le pont du Grand Vallat. Une fois dessus nous n’échapperons pas à la photo.
Nous quittons le bord du gouffre quelques temps en revenant rive gauche, du maquis, des chênes et des champs où finalement un beau soleil nous invite à partager le repas ; pas trop longtemps, les nuages reviennent vite et il ne fait pas chaud chaud.
Nous voilà repartis vers les belvédères rive gauche avec de très belles vues plongeantes, ainsi jusqu’au village où malheureusement le bistro est fermé ; pas de café aujourd’hui.
Un petit tour dans ce village vestige du passé et nous redescendons par un chemin sous la falaise ; nous traversons le Calavon en nous mouillant un peu les pieds et retour aux voitures où il ne s’est pas trouvé de volontaires pour aller voir sauter le moine
Tant pis
On a pris l’air
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