Séjour dans le Lot au Terrou 2 eme Partie

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FIN DE NOTRE SÉJOUR

Voici la suite de notre périple dans le lot,

 

donc le mercredi nous partons pour Saint Cirq Lapopie, encore un des plus beaux villages de France, nous débarquons à Bouziès pour démarrer notre randonnée sur le chemin de halage où moulins, barrages, ports et écluses évoquent les périodes de gloire d’une activité batelière qui fut florissante. Ce chemin bien ombragé fut un havre de fraîcheur au bord du Lot, une petite montée nous a projetés au sommet de la falaise dans le bourg médiéval de Saint-Cirq Lapopie, qui compte 13 monuments historiques. Accroché sur une falaise à 100 mètres au-dessus du Lot, Saint-Cirq Lapopie constitue l’un des sites majeurs de la vallée du Lot. Chef-lieu de l’une des trois vicomtés du Quercy, Saint-Cirq Lapopie fut partagé au Moyen Âge entre plusieurs dynasties féodales dont les familles dominantes de Lapopie, de Gourdon et de Cardaillac. De ce fait, plusieurs châteaux et maisons fortes constituaient le fort seigneurial et dominaient le village. En contrebas du fort, les rues du village, fermées par des portes fortifiées, ont conservé de nombreuses maisons anciennes dont les façades en pierre ou à pans de bois ont été construites entre le XIIIe et XVIe siècles. Étroites, elles sont caractérisées par leurs toits de tuiles plates, à fortes pentes. Les rues, où s’ouvrent des arcades d’échoppes, conservent le souvenir des activités artisanales qui firent la richesse de Saint-Cirq. Peaussiers de la rue de la Pélissaria, chaudronniers de la rue de la Peyrolerie et surtout tourneurs sur bois ou roubinetaïres, dont les ateliers produisaient les moules à boutons, écuelles, gobelets et robinets de tonnellerie. L’Eglise de Saint-Cirq Lapopie dédiée à Saint Cyr (origine du « Cirq » de Saint-Cirq Lapopie) et Sainte Julitte, sa mère. Il fut le martyr le plus jeune de la chrétienté ( 3 ans environ). C’est Saint Amadour qui en ramènera les reliques en France. L’église gothique qui fut édifiée à partir de 1522 a englobé l’ancienne église paroissiale romane. Celle-ci conserve les vestiges de son décor sculpté à feuille d’acanthe du XIIème siècle, ainsi que des fragments de peinture murales du XIIIème. Une des chapelles latérales de l’église est consacrée à Sainte Catherine, patronne des tourneurs sur bois. Près du portail, au pied du clocher fortifié, est conservée l’une des mesures de pierre qui règlementait la vente des grains sur le marché. Au revers de l’église, terrasses et point de vue sur la vallée. Retour par le même chemin pour notre repas pris sous les ombrages au bord du Lot. L’après-midi visite de la grotte du Pech Merle, chacun doit prendre la mesure de sa chance en pénétrant dans ce lieu. En effet à la différence du fac similé de Lascaux, la grotte du Pech Merle est authentique tout comme ses 70 figurations animales et humaines : mammouths, chevaux, bisons, têtes de cerfs, mains…1 km de galerie, 7 salles, des concrétions minérales, des peintures préhistoriques, des gravures, on comprend pourquoi Pech Merle est considérée comme un haut lieu de l’art pariétal en France. Le réseau supérieur de la grotte du Pech Merle, sans trace de fréquentation préhistorique, a été exploré au début du XX° siècle. Les galeries préhistoriques du réseau inférieur furent découvertes en 1922 par André David et Henri Dutertre, âgés de seize et quinze ans. L’étude des peintures et gravures fut entreprise immédiatement par l’abbé Amédée Lemozi, curé de Cabrerets. La grotte est ouverte au public depuis 1926. Elle est classée « Monument historique » en 1952. La commune de Cabrerets en est propriétaire et assure la gestion des visites.

Jeudi repos pour notre chauffeur et notre guide, mais pas pour nous, découverte de la campagne autour de Terrou, belle balade sur des chemins ombragés, au cœur de la verdure et des cours d’eau, retour à Terrou pour le déjeuner gastronomique, nous avons encore bien mangé, aussi l’après-midi un peu de repos et de détente nous a fait du bien.

Vendredi randonnée dans la vallée de l’Alzou sur les causses de Gramat et de Rocamadour, nous avons pu admirer de superbes points de vue avant d’aller prendre notre repas à l’Hospitalet surplombant Rocamadour. Après-midi visite de Rocamadour définition rapide de ce lieu mythique du haut Quercy :

 

« Les maisons sur le ruisseau, les églises sur les maisons, les rochers sur les églises, le château sur les rochers »

Un site vertigineux

Rocamadour est situé en Vallée de la Dordogne : La cité sacrée est agrippée à la falaise dans une superposition de maisons et de chapelles. Du château qui couronne cette audacieuse construction se dessine un à-pic de quelques 150 mètres au fond duquel serpente le ruisseau de l’Alzou. Sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, la basilique Saint-Sauveur et la crypte Saint-Amadour, classées au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, s’offrent aux visiteurs une fois gravies les 216 marches de l’escalier des pèlerins. La chapelle miraculeuse, l’une des 7 autres chapelles bâties au creux du rocher, abrite son joyau, la Vierge Noire vénérée depuis plus d’un millénaire.

Retour à Terrou pour notre dernière soirée et fermeture des valises.

Samedi départ en passant par le pont de Millau, le viaduc de tous les records. Record mondial de hauteur, culminant à 343 mètres (plus haut que la Tour Eiffel), long de 2 460 mètres, le Viaduc effleure la vallée du Tarn. Conçu par l’ingénieur français Michel Virlogeux et dessiné par l’architecte anglais Lord Norman Foster, il s’inscrit parfaitement dans un paysage naturel grandiose et intact : un tablier métallique au dessin très fin décrivant une légère courbe, supporté par des haubans, lui prodigue des allures de voilier, le tout reposant sur 7 piles, très élancées.

Ainsi nous finissons notre séjour en beauté, nous rentrons avec des souvenirs plein la tête, des images plein les yeux et une seule envie celle de revenir un jour. Le temps a encore passé trop vite, dans ces moments de bonheur et de bienêtre, on voudrait pouvoir stopper la pendule et vivre plus intensément ce que nous avons vécu, mais hélas tout à une fin.

 

 

Voir les Photos 

 

 

Nous avons quand même marché plus de 60 km et fait 1340 m de dénivelé au total durant le séjour.

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