Bel après-midi, encore chaud pour un mois de novembre, nous avons eu raison d’en profiter.
Peu nombreux 9 au départ, nous passons devant le lavoir Marceline, l’eau coule partout, ce lavoir attendait le linge des malades, c’est écrit. Le plus ancien point d’eau du village , utilisé du moyen Age jusqu’en 1902. « Glisser sur le chemin du lavoir » signifié être infidèle à son époux.
LA LOI IMPÉRIALE DE 1851
Soucieux d’hygiène publique, Napoléon lll favorisa l’édification de lavoirs. Un prêt du « Pari mutuel » couvrait jusqu’à 75% du prix des travaux si le maire respectait certains points : rapprocher le site des usagères. fixer une hauteur des bacs autorisant le lavage debout. isoler le lieu du soleil et des intempéries par un toit. placer des égouttoirs pour alléger la charge au retour. scinder le bassin, l’eau devant couler du plus propre vers le plus sale pour limiter les épidémies, surtout le choléra : fontaine –> bac de rinçage –> bac de lavage.
Le lavoir s’avérant un bâtiment public incontournable, les constructions prospérèrent et la lessive fut peu à peu bannie des fontaines. Les chantiers fléchirent à partir de 1914, les villages de Provence s’étant bien équipés.
Continuant notre chemin en direction de l’Observatoire, nous contournons celui-ci au travers d’une magnifique chênaie pour revenir vers St Michel sur les hauteurs et admirer le paysage de Forcalquier, la Roche amère et Dauphin en pleine lumière. Nous passons devant le lavoir du Bary qui date de 1908 où il est mentionné « Défense de laver du linge des malades sous peine de procès-verbal ».
Nous remontons la rue de Gérant jusqu’à la place St pierre, sa fontaine et l’Eglise de 1801, puis la place du Serre nous conduit jusqu’à nos véhicules.
Nous avons marché 6,5kms et 120m de dénivelé.
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