Rando ZEN : LA FORET DE PELICIER
Nous avons été 7 courageux marcheurs (en cette période de vacances pascales et scolaires) : 5 adultes et 2 jeunes petits enfants de Joseph
Il fait beau – température excellente – nous nous garons sur le parking de la Forêt de PELICIER, à hauteur de la Mort d’Imbert
Tuiles et plâtre
Le chemin goudronné qui part à l’est du col de la mort d’Imbert passe devant une maison qui porte le nom de Tuilière et qui fut une fabrique de tuiles. Les lieux-dits « Tuilières » sont nombreux sur ce territoire, et en majorité situés à proximité de gisements d’argile. L’argile était prélevée dans une carrière maintenant envahie par la végétation, de l’autre côté de la D 5.
Le chemin se poursuit et atteint rapidement quelques ruines, qui ont pour nom « les Gipières ». L’examen des pierres utilisées pour leur construction révèle l’alternance de calcaire argileux finement laminé et de niveaux blanchâtres de gypse. À droite, trois ou quatre constructions ruinées montrent des traces rouges de cuisson. Ce sont d’anciens fours à gypse qui ont servi pour la fabrication du plâtre.
Dès 1378, on a des traces de l’exploitation du gypse sur la montagne d’Escourteja, entre Dauphin et Manosque. Les archives révèlent que jusqu’au début du XXe siècle, quatre exploitations différentes étaient en activité en ces lieux.
Des hydrocarbures sous nos pieds !
Des ruines des Gipières, on peut voir dans la vallée les installations industrielles liées à l’activité de la société Géosel-Manosque. C’est une épaisse couche de sel de plus de 800 mètres d’épaisseur, qui a été utilisée pour y creuser des cavités étanches et y stocker des hydrocarbures liquides. Ce stockage souterrain, un des premiers sites européens par sa taille, est constitué de 28 cavités salines hautes comme la Tour Eiffel et larges comme l’Arc de Triomphe.
Arrivés à un croisement de chemin, nous prendrons un chemin sur la gauche : chemin à descente rapide, fort raviné par les pluies – ensuite nous altenerons entre forêts, clairières où l’on voit une renaissance de la nature : petites fleurs, arbres qui reverdissent
En continuant ce chemin très varié, nous aboutirons sur la route départementale – Avant de la traverser nous ferons une pause pour goûter : pause fort appréciée par les petits et les grands et un gros patou (déjà âgé) mais très affectueux qui nous a rejoints.
nous repartons sur la route hélàs jusqu’au Moulin de Gontrand que nous contournons par un petit sentier pentu qui nous amène sur un plateau orienté vers le nord et où nous changeons totalement d’horizon. Après de petites montées et descentes, nous arrivons au Château (demeure attribuée par le Parc Régional du Luberon aux chauve-souris
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