Notre séjour au ventoux

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Après un voyage sans encombre nous nous sommes retrouvés 15 au chalet Reynard, (ancien refuge reconverti en restaurant, refuge créé en 1927 par Pierre de Champeville devenu directeur du tout nouveau Syndicat d’Initiative de Carpentras, il entraîna nombre d’amis pour leur faire découvrir ce domaine skiable, au cours de l’hiver 1926-1927, et organisa plusieurs excursions avec démonstration de ski dans le vallon des Pointes. Les ayant convaincu, il fonda la « section Ventoux » du Club alpin français. Face au succès rencontré, la nécessité d’offrir un abri aux skieurs incita les Syndicats d’Initiative d’Avignon et de Carpentras à aider Eugène Reynard, un apiculteur de Bédoin, propriétaire d’un terrain au mont Serein, à édifier sur celui-ci un refuge connu depuis sous le nom de « Chalet Reynard »).

 

Point de départ de notre randonnée, nous démarrons gentiment une montée, la chaleur commence à se faire sentir, au milieu des cailloux nous entamons une belle descente sur la face nord (ubac) cheminant entre forêt de fayards, chênes verts, et pins à crochets, traversant des éboulis et des falaises majestueuses. Cette partie fut magnifique et bien agréable car l’ombre et parfois la fraîcheur rencontrées ont été les bienvenues.

 

Notre déjeuner bien à l’ombre a été fort apprécié mais nous avons dû repartir pour atteindre le sommet.

 

Là, l’aventure c’est corsée un peu surtout à la vue du sommet où le soleil s’est fait une joie de nous en mettre plein le corps. Par chance un petit courant d’air au sommet nous a fait oublier cette montée un peu longue.

 

Culminant à 1 909 mètres, le Ventoux fait environ 25 kilomètres de long sur un axe est-ouest pour 15 kilomètres de large sur un axe nord-sud. Surnommé le Géant de Provence ou le mont Chauve, il est le point culminant des monts de Vaucluse et le plus haut sommet de Vaucluse. Son isolement géographique le rend visible sur de grandes distances. Il constitue la frontière linguistique entre le nord et le sud-occitan. Sa nature essentiellement calcaire est responsable de sa vive couleur blanche et d’une intense karstification due à l’érosion par l’eau, avec la présence de nombreux pierriers dans la partie sommitale. Le Signal de Lure (1 826 m) se trouve à plus de 40 kilomètres à l’est. Plusieurs vents y soufflent mais le plus redouté est le mistral, qui se subdivise en « mistral blanc » et « mistral noir ». Le premier, le plus connu, descend le long de la vallée du Rhône et sa force rend le ciel d’un bleu lumineux. Le second souffle avec des retours d’est et apporte un ciel nuageux. Au sommet du Ventoux, il souffle en moyenne pendant 151 jours. Sa plus grande vitesse a été enregistrée à 313 km/h le 20 mars 1967. Aujourd’hui le sommet du Ventoux est désigné sous le nom de l’observatoire : « Je suis allé jusqu’à l’observatoire » signifiant avoir atteint le sommet, donc le sommet atteint, nous avons entamé notre descente jusqu’aux voitures en espérant que le restaurant soit ouvert pour y savourer une boisson réfrigérée bien méritée.

 

Nous avons ainsi parcouru 16 km8 pour un dénivelé de 855 m.

 

En route pour Villedieu, notre lieu de séjour pour nous reposer un peu et partager ensemble l’apéro et le repas du soir, Claire, Maddy et Gérard nous ont rejoints ainsi nous fûmes 18 au total pour notre 1ere soirée.

Petite balade du soir, bonne nuit les amis, à demain pour une autre journée en espérant que la nuit nous apporte un peu de fraîcheur.

 

 

Notre 2eme journée, axée sur la visite de Vaison la Romaine, la chaleur ne baisse toujours pas, nous essaierons de nous tenir à l’ombre le plus souvent possible,

 

nous allons traverser 2000 ans d’histoire à ciel ouvert.  Vaison porte bien son nom depuis 1924 seulement. Les fouilles entreprises par l’abbé Sautel au début du XXe siècle révélèrent une tel florilège de splendeurs antiques que l’on rebaptisa la ville « la Romaine ».  Sur la rive droite de l’Ouvèze s’étend la ville basse. Découverte au début du XXe siècle, la ville romaine a été dégagée sur une superficie de 15 ha, dévoilant une des cités les plus prospères de la Narbonnaise, capitale des Voconces. En plein centre-ville, de part et d’autre de l’Office de Tourisme, les sites antiques de Puymin et la Villasse côtoient les places, les cafés, les restaurants et les habitations, et forment encore aujourd’hui le plus grand site archéologique en France. C’est sur le site de Puymin que notre guide du jour va nous faire découvrir la maison à l’Apollon lauré : Cette maison, du nom de la tête d’un Apollon lauré en marbre blanc, occupe 2 000 m² alors que son extension vers le sud demeure inconnue. C’est là qu’il faut imaginer l’entrée principale, dans le prolongement d’une enfilade de pièces : salle à manger, salle à mosaïque et cour. Au cœur de la maison, la grande salle d’apparat, au sol de marbres polychromes, donnait sur le péristyle. Les entrées connues sur la rue du théâtre desservaient les zones d’activités domestiques : la cuisine avec ses foyers et son bassin, une cour où étaient aménagées les latrines et un abri pour le bois. De là était entretenu le foyer du balnéaire qui chauffait les salles sur hypocauste. Puis le théâtre antique protégé au titre des monuments historiques depuis 1862. Témoin de la prospérité de la ville antique de Vasio, il est l’un des rares édifices publics, aujourd’hui visible, qui composait l’ensemble monumental de la cité. Sa construction date très probablement du Ie siècle de notre ère, sous le règne de l’empereur Claude ; sa décoration ayant été enrichie au début du siècle suivant. Conformément aux recommandations préconisées par l’auteur latin Vitruve dans son traité sur l’architecture, le théâtre fut creusé dans le flanc nord de la colline de Puymin qui offrait une masse rocheuse et une pente propices à une telle installation. Ses dimensions et sa structure permettaient d’accueillir jusqu’à 7000 spectateurs, répartis suivant une stricte hiérarchie. Les 32 gradins étaient regroupés en étages séparés par un muret et sans doute un couloir de circulation. Ils étaient accessibles par des escaliers provenant de l’orchestra et des vomitoires. Les gradins étaient surmontés d’un portique. Notre matinée s’est terminée par une visite rapide du musée.

 

Notre repas pris assez confortablement dans le jardin de Puymin, un petit café pour certains, nous voilà repartis pour découvrir la ville haute, toujours en compagnie de notre guide du matin, nous traversons le pont romain qui enjambe l’Ouvèze, reliant la ville médiévale, construite sur son éperon rocheux, à la ville basse qui s’étire à ses pieds.

> Sur la rive gauche de l’Ouvèze, la ville médiévale, appelée « haute ville » est surmontée par les ruines d’un château féodal du XIIe siècle. Du haut de son parvis, le panorama  vous récompense des efforts consentis pour l’ascension.  Une promenade dans ses étroites et tortueuses calades est un enchantement. Nous y avons admiré les doubles fortifications, le beffroi, l’église cathédrale, les portes anciennes richement ouvragées, les petites places ornées de fraiches fontaines, les demeures bâties à flanc de falaise.

 

Au pas de course il fallut regagner nos véhicules, la visite suivie d’une dégustation nous attendaient à la cave de Beaumes de Venise et à la cave de Vacqueyras.

 

Nous nous sommes retrouvés 13 pour le repas du soir, 5 membres de notre périple ne pouvant rester plus longtemps. Petite rando du soir pour aller quand même visiter Villedieu lieu de notre hébergement,  ce petit village moyenâgeux était jadis une commanderie des Templiers, ils y possédaient un château avec une tour. Bâti au temps où les invasions rythmaient les saisons et les années, Villedieu garde les éléments pittoresques d’un village regroupé dans une stratégie clairement défensive.

 

Retour au gîte pour récupérer notre fatigue de la journée.

 

 

Pour notre dernière journée l’exploration des dentelles de Montmirail est prévue, malheureusement une route barrée nous oblige à changer de cap, nous ferons donc les dentelles Sarrasines. La randonnée n’a rien perdu de son charme, au contraire cette partie des dentelles est assez pittoresque. Nous avons dû faire un peu d’escalade sur un sentier agréable, le dénivelé ne s’est pas senti, les points de vue sur la vallée du Rhône et ses camaïeux de vignes nous ont changés de ce que nous avons l’habitude de voir chez nous. On a admiré le magnifique travail d’érosion qui a façonné les Dentelles. Ce décor est vraiment exceptionnel.

Au Moyen Age, les Sarrasins occupant la région et ayant conclu des alliances avec les Provençaux, ont longtemps résisté aux Francs. Des fortifications ont été érigées un peu partout, dont cette « Chambre du Turc ». Le sommet servant de poste d’observation et la chambre, d’abri pour le guetteur.

On aurait peut-être pu en faire plus mais il fallait penser au chemin du retour.

Nous avons fait 5km5 pour 320 m dénivelé.

 

 

Nous n’oublierons pas ce séjour un peu court mais super grâce à l’organisation de Jacky, Sophie et Christian, merci à vous trois de nous avoir fait découvrir un si bel endroit.

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