NIOLON – MEJAN

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 NIOLON – MEJAN 

mardi 11 février 2020

 

Nous sommes 28 marcheurs et un chien pour découvrir cette randonnée organisée par Jeanny sur la côte bleue.

 

Le Sentier des Douaniers ou Sentier du Littoral qui va de Niolon à Méjean est une randonnée à ne pas manquer pour la beauté des paysages de la Côte Bleue, entre Méditerranée, rochers escarpés et calanques. Les ouvrages d’art du Train touristique de la Côte Bleue et les fortifications militaires anciennes qui ponctuent le parcours renforcent son intérêt patrimonial. Les nombreux sentiers des collines et plateaux du bord de mer offrent un grand choix de sentier pour dessiner des circuits intéressants. Du Fort de Niolon Haut, l’itinéraire choisi rejoint le Vallon de l’Érevine pour le descendre, en remonter un autre, et passer par le Signal du Cap Méjean. De là, un sentier dévale jusqu’au Sentier du Littoral en rive gauche de la crique de Méjean. Pour retrouver le point de départ, le Sentier des Douaniers suivra le bord de mer au plus près, en passant par : la Calanque de l’Érevine.

Entre mer, falaise et chemin ferroviaire, une très belle randonnée sportive rythmée au klaxon des petits trains qui passent, avec une petite plage magnifique en milieu de parcours. Chapeau à l’organisatrice Jeanny pour cette belle randonnée. (je cite Christian).

longueur 15 kms – dénivelé = 598 m en cumul.

 

Le Fort de Niolon

De tout temps, les côtes soumises aux attaques barbaresques, ont fait l’objet d’une surveillance maritime. Colbert, en 1681, oblige les paroisses proches de la mer à organiser un service de garde-côtes. Les paysans étaient transformés contre leur gré en militaires ! En 1890, ce sont des militaires qui se chargent de la garde de ces fortifications : bon nombre de batteries de la côte ont été délaissées au profit de celles des îles du Frioul dont le tir repoussait d’autant plus loin un éventuel assaillant. Celle du haut qui se situe à 193 m d’altitude. Au loin les bâtiments paraissent grands, nombreux, de construction géométrique et bicolore. Le fort est en bon état, ne datant que 1881-1884. Ses maçonneries de moellons clairs rehaussés par des parties en briques de terre cuite valent le déplacement… Quel dommage que ce soit à l’abandon ! Face à la mer, on pouvait mettre 4 canons à longue portée (10500m) de calibre 24cm. A l’arrière, la gorge était défendue par une caponnière à deux niveaux de feux de mousqueterie (un casematé, l’autre à ciel ouvert. De là-haut, la vue sur l’Estaque et les îles du Frioul est parfaitement dégagée, ce qui explique sans doute le choix de ce lieu pour la construction du fort.

 

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