Le village de Montfort est situé sur une colline qui domine la vallée de la Durance. D’est en ouest la commune est découpée en 4 zones géographiques. La partie la plus basse de la commune est constituée par le lit de la Durance à environ 400 m. Un petit plateau et des collines parmi lesquelles celles du village de Montfort. L’autoroute occupe une petite vallée intermédiaire. Les coteaux de Ponfige, le mont de la Louvière (674 m) et les premiers contreforts de la montagne de Lure amorcent des reliefs. Vers le sud-ouest la commune forme une excroissance plus tourmentée avec le ravin du Bouy, d’une part, le mont Tourdeaux à 877 m d’autre part.
1018. Mention de la chapelle Saint-Donat.
1182. Mons fortis est cité.
1379. L’ancienne baronnie est unie au Vicomté de Reillane.
1575. Les Huguenots occupent le territoire. Les troupes de Carcès assiègent et reprennent le site dont ils rasent les fortifications.
20e s. Les deux guerres mondiales et des épidémies de choléra affectent fortement la commune.
Abandon progressif de la vigne destinée essentiellement à l’autoconsommation
Eglise Sainte-Madeleine, style romano-gothique.
17e s. L’église présente d’énormes contreforts. Clocher-tour surmonté d’une flèche pyramidale en pierres jaunes et blanches. Fresque endommagée sur le tympan.
16e s. Des statues en bois polychrome représentant la Vierge et saint Jean. Objets Classés.
Certains éléments proviennent vraisemblablement de la chapelle Saint-Donat.
Vestiges de l’ancienne paroissiale qui a la même dédicace à « Sainte-Madeleine».
Chapelle romane Saint-Donat. La chapelle se découvre à la sortie d’un virage, perchée sur un promontoire. Le joyau de la commune et une des merveilles de la Provence non pas pour ses richesses matérielles mais par la vie spirituelle qu’elle représente et pour sa parfaite architecture romane primitive qui remonte au 11e s. Suivant la légende, à la demande de l’évêque de Sisteron, saint Donat aurait évangélisé une partie de la Montagne de Lure. Saint Donat se serait retiré dans un sanctuaire troglodytique dans lequel il vit et meurt en ermite au 6e s. Cette caverne souvent appelée « Couvent saint Donat » existe encore à proximité de la chapelle qui avait été construite pour accueillir les pèlerins. Devant l’affluence des pèlerins, un bâtiment à trois portes fut alors construit. Longtemps laissée à l’abandon, la chapelle sert de bergerie et manque de s’effondrer, la chapelle a été sécurisée. La chapelle constitue l’un des plus anciens et des plus parfaits édifices romans de France avec son abside, ses deux absidioles et ses proportions basilicales. 1018. Mentionnée. 1959. Classée aux Monuments Historiques. Plusieurs oratoires dont un à proximité de la chapelle Saint-Donat.
Lentement, nous montons par l’agréable sentier quand soudain, notre regard est attiré par un trou dans un mur.
Vous avez évidemment reconnu l’œil de bœuf de la façade d’entrée d’une église qui aurait été dédiée à Saint Antoine
Presque au sommet de la colline, en voyant cet informe amas gris noyé dans les arbres, nous avons le sentiment que la découverte va être fascinante mais surtout difficile.
Le vieux village de Châteauneuf-Val-Saint-Donat est bâti sur une butte dont le sommet culmine à 670m dominant la plaine, et se trouve à l’Est du hameau des Chabannes. Les premières mentions écrites du village datent de 1220 (sentence arbitrale de Meyrargues, archives des Bouches du Rhône).
Quelques monnaies Gauloises et Romaines trouvées dans les environs immédiats, peuvent inciter à croire que ce site de hauteur fut occupé très tôt. Sur le sommet de la butte était construit le château, qui fut la résidence des seigneurs de Châteauneuf.
> Au sommet du vieux village, se dressent les ruines d’un château féodal, qui fut la résidence des seigneurs de Châteauneuf. Aucun document ne permet de dater l’époque de sa construction, mais on peut avancer qu’il date au moins du XV siècle. En effet, en 1482, les consuls de Sisteron vinrent dans ce château pour féliciter Raymond de Glandevès, seigneur du lieu à cette époque et Gouverneur de Provence, pour la naissance de son enfant.
> Le village s’étalait sur les pentes Sud et Sud-Ouest. Il était autrefois fortifié comme l’indique la signification de son nom Castrum (petite agglomération fortifiée).
Une délibération du conseil municipal, datée du 9 Février 1653, « autorise la démolition du Barry et du Portal, et que plusieurs particuliers, dont les maisons étaient contiguës aux Barrys, ayant élevé des protestations, notamment Lieutard et Richaud, ont la permission de récupérer les pierres sans abus, pour refaire la cantonade de leur maison ».
Les rues principales du village portaient les noms de rue Soubeyranne, rue des Jarlandins, rue du Colombier où était située l’école. Les ruelles du Four, de l’Andronne, de Clastre reliaient les rues principales entre elles. Quelques maisons situées en contrebas de l’enceinte constituaient le quartier de la Bourgade. Notre Dame de l’Etoile était située à l’intérieur même du bourg, adossée sur le flanc Sud du château. L’église Sainte Antoine existe toujours et se trouve à une centaine de mètres, au Sud du vieux village
> Au sommet du vieux village, se dressent les ruines d’un château féodal, qui fut la résidence des seigneurs de Châteauneuf. Aucun document ne permet de dater l’époque de sa construction, mais on peut avancer qu’il date au moins du XV siècle. En effet, en 1482, les consuls de Sisteron vinrent dans ce château pour féliciter Raymond de Glandevès, seigneur du lieu à cette époque et Gouverneur de Provence, pour la naissance de son enfant
> Voici la description qu’en fait l’abbé J.M. Maurel dans sa monographie de Châteauneuf-Val-Saint-Donat. Bâti sur le rocher, à l’extrémité Nord du village, il occupait une surface de 30 mètres sur 17 mètres. Du côté du midi, il était bâti sur des contreforts servant de mur de soutènement qui le rendait inaccessible. Sur ce versant, plusieurs tours carrées servaient de poste d’observation. A l’Ouest, une immense tour carrée garnie de meurtrières pratiquées dans des murs d’une grande épaisseur, en défendait l’accès.
On accédait au château par le Nord. L’entrée était précédée d’une avant-cour, autour de laquelle se trouvaient les greniers seigneuriaux, les écuries, les caves. Cette avant-cour franchie, on entrait dans la cour d’honneur. Celle-ci était équipée d’un four, d’un puits communiquant avec une citerne enterrée de 6,80 mètres par 4 mètres.
La cour d’honneur permettait d’accéder à une vaste salle appelée salle des hommages, où était rendue la justice du village. De cette pièce, on entrait alors dans la bâtisse du seigneur par l’intermédiaire d’un vestibule. Le château était composé de la manière suivante : Le rez-de-chaussée comprenait la cuisine et le salon, ainsi qu’une pièce permettant d’accéder au cachot. Le premier étage était composé de six pièces. Le deuxième étage correspondait au grenier. A l’Ouest et en contrebas du château se trouvait le jardin seigneurial composé de trois banquets. Le dernier seigneur à habiter ces lieux fut Monsieur de Cabre. Lors de la Révolution, les administrateurs du district de Sisteron mirent aux enchères sa démolition. Il fut donc détruit en 1793, comme de nombreux châteaux environnants, tels que ceux de Peipin, de Turriers, de Valernes, pour n’en citer que quelques-uns.
Nous avons été surpris par un arbre étrange. C’est en fait la maladie du balai de sorcière, nom de différentes maladies s’attaquant à différents types de plantes ligneuses, souvent des arbres. Elles peuvent survenir toute l’année et être provoquées par des champignons, des phytoplasmes, des plantes, voire des virus ou des bactéries qui stimulent une surproduction de cytokinine et le développement incontrôlé de bourgeons axillaires.
Le Nid de Sorcière est également appelé Gui, « Bois de Sainte-Croix », « Blondeau », « Bouchon », « Glu », « Herbe de Chèvre », « Pain de Biques », « Verquet », « Vert-Bois » et « Vert de Pommier ».
> Le plus fréquemment on le nomme Gui
> C’est donc sous ce dernier titre que vous retrouverez sa description complète, comportant notamment les conseils de culture. Il est originaire d’Europe. Le nid de sorcière est une plante épiphyte qui vit en parasite sur les arbres dans lesquels il forme des grosses touffes arrondies qui restent vertes toute l’année. En règle générale il se plait dans les arbres âgés ou affaiblis et peut être un indicateur de maladie ou de manque de nutriments de l’arbre.
> Il s’installe et se fixe dans les arbres grâce à des sortes de crampons par lesquels ils absorbent la sève. Il possède quand même sa propre chlorophylle. Il produit, à partir d’octobre et pendant tout l’hiver, des petites boules transparentes et visqueuses qui donnent un véritable festin aux petits oiseaux. La dissémination du nid de sorcière est assurée par les oiseaux et plus particulièrement les merles et les grives. Il se plait particulièrement dans les arbres au feuillage caduc et s’installe dans les peupliers, poiriers, pommiers, robiniers…Un des arbres les plus parasités est le chêne et autrefois son nid de sorcière était considéré comme sacré. La cueillette du nid de sorcière par les druides donnait lieu à de véritables cérémonies. Il a gardé un rôle traditionnel en devenant le symbole des fêtes de fin d’année. S’embrasser sous le nid de sorcière apporte le bonheur pour toute l’année…
Très belle balade – nous étions 18 – très belle journée malgré la météo alarmiste ….pour beaucoup ce nouveau parcours était méconnu mais nous l’avons fort apprécié – il nous a amenés jusqu’au vieux village de Châteauneuf où nous avons mangé (apéritifs – cake de Monique – et autres gâteries comme d’habitude)
Nous avons longuement marché mais c’était très bien – belles vues, merci Dany de ce changement d’itinéraire.
Longueur 17 kms – dénivelé 473 m – durée 5 h 30.
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