Nous sommes 19 pour marcher au départ de Limans, nous sommes très chanceux la météo nous avait annoncé un temps assez gris, mais le ciel a changé d’avis nous avons droit à du bleu, ce qui n’est pas pour nous déplaire. Commençons en beauté par l’attaque d’une montée, très vite le groupe se divise, il y a toujours les pressés qui courent devant et les plus contemplatifs qui prennent le temps d’admirer le paysage et les beaux point de vue. Et Dieu sait si il y a de quoi en prendre plein les yeux tout au long de cette montée. Tout au long de la montée, la colline et le plateau de Majargues nous accompagnent sur la gauche et la montagne de Lure à droite. Plus loin, panorama sur les montagnes au-dessus de Sisteron, la pointe du Ventoux et le sommet pelé de la montagne de Lure.
Point de rassemblement pour la pause banane, une surprise sur un rocher des crottes de loup.
Nous poursuivons notre chemin vers la Brugière, laissant le tour du Pâty sur notre droite, belle descente pour retrouver un chemin ponctué de petits ruisseaux, une ferme en état d’abandon les Brousses, puis plus loin sur le chemin St Julien, une belle ferme restaurée la Grange St Julien. Nos poursuivons jusqu’au croisement du chemin des Bourbons chemin surprenant par l’eau qui y ruisselle, ainsi nous arrivons à l’aven de la Belette profonde de 15 m. cette curiosité valait le déplacement. Le traçage positif effectué à l’aven de la Belette en 1968 a démontré que contrairement à l’avis de nombreux spécialistes, cette zone d’effondrements ne constituait pas un obstacle aux écoulements souterrains vers la Fontaine de Vaucluse. A l’occasion d’un orage en juin 1968, il a été déversé dans cet aven 60 kg d’un colorant appelé uranite ou fluorescéine et 25 jours plus tard, ce colorant apparut à la Fontaine de Vaucluse. Il est resté actif pendant 3 mois, 46 km séparent ces deux points il est alors prouvé que les eaux de Lure finissent dans le Vaucluse. Petit aller-retour pour rejoindre un endroit sympathique pour la pause déjeuner, distribution de gourmandises, un peu de repos. Nous repartons vers Ségriès. La forêt de Ségriès, sise dans le voisinage de Limans, présente trois cavités creusées par la nature dans le roc, et dont la plus grande contiendrait 4.000 moutons. Les bergers s’y réfugient pendant les orages. Le peuple appelle ces cavités : « leis Bournés-de-Ségriès ». Continuons vers le Pâty, de descente en montée sur sentier étroit, nombreux passages dans les sous-bois de pins. La présence d’ocres rouges et blancs en flanc et fond de vallon. Nous traversons un paysage riche en couleur et relief. Puis le chemin se fait plus doux pour nous ramener à notre point de départ. Nous remercions Jany pour cette magnifique balade, encore une à mettre dans nos bons souvenirs. Merci également à Cathy pour le reportage très documenté et les belles photos
la rando de ce jour : IBP 48
distance totale 11 kms 360
Dénivelé 443 m
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