Mardi 21 mai 2019
Au départ de CRUIS, nous sommes 26 sympathiques marcheurs plein d’entrain et de bonne humeur, la journée s’annonce belle et chaude. Nous démarrons d’un pas déterminé en direction du jas Roche, d’une longueur de 22 m environ bien exposé dans une clairière, nous ferons la pause banane.
Ensuite nous reprenons notre chemin et pour digérer nous devrons faire face à une montée assez raide qui surprend. Nous poursuivons notre chemin au travers d’une superbe hêtraie, après un peu d’effort nous découvrons la vue panoramique sur la vallée, dommage que le ciel soit très laiteux, puis après une légère descente nous nous trouvons devant la table d’orientation du jas de Pierrefeu, chacun se repère. Celui-ci mesure à peu près 20 m, avec un magnifique puits citerne devant le jas. Partout la nature en éveil nous offre un spectacle de fleurs, le jaune dominant, les verts sont tendres, les odeurs, le chant des oiseaux, tout est au rendez-vous, qu’y a-t-il de plus beau ?
Notre chemin continue en direction du jas Neuf, il mesure environ 25 m de long, il possède un petite partie habitation avec une cheminée, il possède également une grande citerne. Nous posons là nos sacs, les bouteilles sont déjà sur une table, les amuse-gueules bien installés nous avons de quoi nous occuper, dans la cheminée la braise d’enfer se prépare, l’apéro, les grillades, le banon, les desserts, le vin et les pousses café, rien ne manque, il y en trop comme d’habitude. Dans un théâtre de verdure nous nous sommes retrouvés 30 à partager ce festin de roi. Trop bien installés, le départ fut difficile à redémarrer, l’alcool aidant nous avons trouvé le retour un peu court, la journée est passée trop vite, c’est toujours comme cela lorsque l’on est bien.
Grâce à la participation de tous, cette journée fut très réussie et nous vous en remercions, nous remercions également Jacky de l’avoir organisée.
Nous avons parcouru 10 km pour 456 m de dénivelé.
La toponymie de la commune est souvent en rapport avec la nature du relief : les cols (Pas de la Graille, Pas de la Croix), le Grand Peynier (« montagne noire », la Grande Plaine (qui désigne une zone relativement plane, en zone de montagne), les combes de Chabrière, de l’Ours, de Russelle qui sont en montagne de Lure des vallées encaissées (sens différent du sens commun).
Les sources sont souvent signalées : Font de Lavis, de Blacas, Fontaine-Neuve.
Le Blachessie est le bois de chênes blancs.
L’érosion provoquée par la déforestation médiévale et moderne ont laissé des traces dans les noms de lieux : la Casse (qui désigne un éboulis et le Gravas, qui est la zone engravée, équivalente à un cône de déjection, au-dessus du village.
L’exploitation agricole du terroir depuis des siècles a donné de nombreux noms : on a le Bois du Défends (qui est un terrain possédé par le seigneur ou la communauté et où il est interdit de mener les troupeaux), la Vigne de Castle, la Treille (il y a eu des vignes plantées en cépage jacquez à Cruis jusque dans les années 1960), la Grange d’Escar qui était une ferme) et surtout les très nombreux jas (bergeries). La Ferraye, à l’est du village, est une bonne terre convertie en prairie cultivée pour produire des fourrages.
Le lieu-dit les Gipières, à la limite de Montlaux, est une ancienne zone d’extraction du gypse[
L’abîme de Cruis :
Au nord du bourg, à son apogée l’aven mesurait 15m de diamètre et était profond d’au moins 66m et serait prolongé par des galeries souterraines d’où sortait , à l’aube, un violent souffle d’air. L’aven était l’objet d’une charmante coutume locale : on y précipitait les femmes adultères. Aujourd’hui l’aven a disparu comblé par les graviers du torrent voisin.
Bonne semaine et à bientôt.
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