Sortie LE VALLON DE BERIGOULE à Murs (84)
Mardi 26 avril 2022
Nous sommes 15 au départ, nous accueillons avec un grand plaisir Brid et Brian qui ont, enfin, pû revenir en France après cette longue pandémie.
Nous nous élançons vers le nord-est du département où, déjà, un large soleil et une bonne température se font sentir.
Nous allons prendre un chemin d’abord ombragé, malgré tout caillouteux, en pente douce et régulière . Nous découvrirons au passage de belles fermes. Nous arrivons en-dessous un petit massif où se trouvent des grottes que nous n’irons pas découvrir étant donné certains risques (déconseillé) mais nous pouvons ci-après vous donner quelques renseignements :
dans ces grottes a eu lieu un massacre dit « le massacre de Berigoule »
Depuis 1540, les seigneurs et évêques de Provence ont entamé une guerre contre les Vaudois du Luberon, considérés comme « hérétiques ». En avril 1545, 22 villages dont Mérindol et Cabrières d’Avignon seront incendiés. Fuyant les massacres de Cabrières et de Lacoste, 25 femmes et enfants se réfugient sur Murs où la population est depuis longtemps acquise aux Vaudois, le curé lui même s’est déclaré vaudois et la ferme de Bérard abrite depuis le XVe siècle la famille Serre, grande famille vaudoise. Ils trouvent refuge dans les grottes de Bérigoule au nord du village.
Dans la semaine du 20 au 27 avril, le Capitaine Mormoiron, représentant du vice-légal du pape à Avignon, apprend la présence de vaudois dans les grottes. Devant l’entrée de celles-ci, il ordonne des décharges de mousquets mais personne ne sort. Il allume alors un feu pour enfumer les habitants qui mourront tous étouffés. Leur mission accomplie les soldats de Mormoiron quitteront le village non sans savoir décimé les troupeaux paissant autour du village.
En représailles, les habitants de Murs multiplieront les attaques contre les catholiques à Malaucène, Carpentiers, Joucas et ce, jusqu’à la fin des guerres de Religion en 1595.
Après la pause banane, nous continuons notre ascension et nous arriverons un peu avant midi sur la grande piste du Col de la ligne, tout près du Mur de la Peste. Là nous trouverons un endroit, mi ensoleillé, mi ombragé pour nous poser et ainsi pique niquer avec bien entendu un bon gâteau au chocolat réalisé par Annie
Après ce bon repos, nous allons entreprendre la descente. Nous sommes sur un petit chemin caillouteux, en balcon où l’on peut adminer le travail de terrassement de soutènement , il fait chaud et nous avons une vue très large sur la plaine où se trouvent de superbes demeures avec des vergers (il y a beaucoup de cerisiers) . Nous arriverons au terme de notre descente au lieu dit La Bouisse où se trouvent encore de superbes maisons en pierres entourées de cerisiers (il est trop tôt les cerises ne sont pas arrivées à maturité). Après une remontée courte nous traverserons un joli hameau, très fleuri, bassin d’eau, et un gentil monsieur qui nous fera la causette. Et enfin ce sont les voitures que nous sommes contents de retrouver.
Au total : 15 kms – dénivelé 420 mètres – très beau temps avec premières chaleurs.
Merci Régine pour ce beau parcours et Sophie pour les photos. A la prochaine
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