LE COL DEI MASCO – CERESTE

Classé dans : Randonnées | 0

 LE COL DEI MASCO – CERESTE 

Mardi 12 novembre 2019

C’est à Céreste que débute notre randonnée de ce jour, nous sommes 19 au départ.

Céreste fut un oppidum. Ligures, puis Romains en firent un camp et un centre de ravitaillement. La voie Domitienne et d’autres vestiges témoignent de cette importance, ainsi que le château en ruine et le vieux quartier entouré de remparts. La localité apparaît pour la première fois dans les textes en 1054 (Cicereste, Cederesta en 1143. Bien que son étymologie ne soit pas clairement établie, elle est rapprochée de celle du Ceyreste proche de La Ciotat, aux origines prégrecques et préceltiques (Kitairesta), formé d’un terme signifiant mont.

 

Après avoir garé nos véhicules près de la chapelle ND de la Piété ou des Pénitents-Blancs du XVII°, nous avons d’abord longé le ravin de l’Aiguebelle puis nous avons légèrement bifurqué vers l’ouest près de la « Rossignole » en direction du carrefour de Piégros. Parvenus au carrefour après une bonne petite montée, nous nous sommes accordé une petite pause avant de repartir vers Piégros, nous sommes repartis vers l’Aire des Mascas, en limite du Vaucluse où nous attendait une longue descente à l’ubac. Après un coup d’œil à la tour d’Embarbe (d’Embarbo), visible à gauche, tour de guet de plus de 20 m de haut érigée au XVI siècle,  est une ancienne tour défensive pour surveiller les voies de circulation. Son nom évoque le consul DomitiusAhenobarbus.  Nous sommes repartis vers les Capucins et avons attaqué la dernière montée qui nous a ramenés à Céreste. Nous avons ensuite regagné nos véhicules.

Nous avons parcouru 19,4 km  pour 560m de dénivelé.

 

Merci à la météo pour cette belle journée … aux participants pour leur bonne humeur …Merci à Régine d’avoir organisé cette rando.

 

Voir les Photos

 

Le château de Céreste, ayant appartenu aux Sabran et aux Brancas, subsistent les traces des murailles, parfois doubles, et quelques pans de murs du côté sud. D’autres parties du mur d’enceinte sont entières, avec une bretèche reposant sur quatre corbeaux.

Le fait le plus marquant de cette période fut la bataille de Céreste. Elle opposa les routiers de Bertrand Du Guesclin à l’ost de Provence commandée par le sénéchal Raymond d’Agoult qui avait à ses côtés Raymond de Turenne et son père Guillaume III Roger de Beaufort, neveu de Clément VI. Au cours de l’année 1368, alors que depuis un an Urbain V était retourné à Rome, Louis Ier d’Anjou décida de s’approprier la Provence. Il fit appel à Bertrand Du Guesclin qui passa le Rhône au cours du mois de mai, assiégea Tarascon, batailla devant Arles et remonta ensuite vers Apt. Poursuivi par les troupes du sénéchal de Provence, le Breton se replia à Céreste. Le choc entre les deux armées vit la lourde défaite des Provençaux. Cet exploit valut à Du Guesclin d’être excommunié par le pape le 1er septembre 1368.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.