Vous avez été 25 courageux à ne pas avoir peur du vent et vous avez bien fait, nous avons eu un temps merveilleux pour la saison.
L’itinéraire débute dans un paysage de vignoble « hum ! que le raisin était bon », aux courbes harmonieuses, puis chemine dans les combes creusées par les eaux de ruissellement du massif. Puis de piste en sentier nous avons grimpé sans souffrance dans un vallon un peu plus abrupte pour retrouver un sentier en balcon.
Nous sommes arrivés à la bastide du Bois, de taille impressionnante, c’est un ensemble de bâtiments du XVIIè. Outre l’exploitation forestière et agricole, on y élevait des chèvres angora. Modifications et adjonctions furent nombreuses. Elle a servi ces dernières années de bergerie. Nous y avons vu de belles voûtes de pierre, un puits (non protégé), de grandes salles. Cette bâtisse a appartenu à Jean-Baptiste Jérôme de Bruny, héritier de La Tour-d’Aigues en 1772, bouillonnant d’idées, il tenta en 1774 d’acclimater des chèvres angoras dans sa campagne de la Bastide du Bois, au-dessus de Peypin-d’Aigues.
Continuant notre chemin, nous avons choisi de poser nos sacs pour le déjeuner sous les chênes verts, mi- ombre, mi- soleil, avec en plus une superbe vue sur toutes les vallées allant jusqu’à la Sainte Victoire. Repas comme à l’accoutumé, apéro, gâteaux et chocolat, merci à tous ceux qui pensent aux autres. Après ce moment de détente, il fallut repartir pour découvrir notre source du Mirail tant attendue.
La source du Mirail est chargée d’histoire. Délivrant de l’eau potable et alimentant l’étang de la Bonde, elle fut l’objet de toutes les convoitises dès le Moyen-Age et fit notamment l’objet de nombreux conflits entre seigneurs de la vallée d’Aigues. La source du Mirail trouve son intérêt au XVe siècle, lorsque le seigneur Fouquet d’Agoult entreprend l’aménagement d’un point d’eau, en l’occurrence l’étang de la Bonde, pour alimenter la région. La source du Mirail a été préservée de toute pollution humaine par le propriétaire qui s’oppose à toute déviation ou modification du tracé de l’eau. Une classe du lycée Val de Durance a fait faire une analyse complète de cette eau en laboratoire : l’eau est naturellement potable, fait rare de nos jours. La source du Mirail est un témoin magnifique du temps, pour l’instant gardé intact. Ainsi cheminant le long de ce cours d’eau limpide, puis retrouvant nos vignes du départ, notre balade s’est achevée.
Encore une belle journée remplie de souvenir où nous avons parcouru 12,5km et fait 410m de dénivelé.
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