RANDO ZEN DU JEUDI 15 FEVRIER 2024
LA GARDETTE – CERESTE
Bonjour à tout le monde,
Nous sommes 11 pour découvrir cette petite colline au-dessus de Céreste en Luberon nouveau nom de ce village. Dommage le soleil nous fait défaut.
De Céreste, on ne voit souvent que la rue principale, comme pour beaucoup de villages le long des grandes routes. Alors quelle surprise de découvrir les jolies rues anciennes et des traces de la Grande Histoire, puis, en quelques minutes, de se retrouver au cœur d’une nature paisible sur la crête de la Gardette, très méditerranéenne. Le chemin très agréable nous conduit au sommet assez rapidement sur un sol très divers.
La crête de la Gardette (538 m) nous offre vers le sud-ouest une vue panoramique sur le Grand Luberon, partie la plus haute du massif, avec 1125 m d’altitude au sommet du Mourre Nègre. C’est suffisant pour que se développe sur le haut du versant nord une forêt quasi-montagnarde : hêtres, érables… Très différente de celle visible à nos pieds, bien plus méditerranéenne : pins, chênes blancs, genévriers… À l’automne, la différence de couleur des feuillages nous le montre clairement.
Devant nos yeux, la crête de La Roque qui file vers le village de Montjustin, caché plus à l’Est. L’aspect verdoyant et agricole des vallées de l’Encrème (à gauche) et de l’Aiguebelle (à droite), au sol profond et plus humide, contraste avec l’ambiance plus sèche et boisée de la crête de La Gardette que nous parcourons, où la roche est très proche de la surface du sol. Mais ne nous y trompons pas, les deux milieux ont leur intérêt et leur richesse naturelle propre, un cortège de fleurs, arbres et arbustes, mais aussi d’oiseaux, insectes et mammifères spécifiques.
Du sommet on aperçoit les prairies naturelles humides qui s’étirent sur une superficie totale de 130 ha. Le climat y est frais, globalement plus froid en hiver et moins sec l’été que l’atmosphère méditerranéenne environnante. Dans leur ensemble, ces biotopes humides jouent un rôle essentiel à la fois au niveau écologique de la vie sauvage, mais aussi en faveur des activités humaines qu’elles régulent et protègent. Les prairies de l’Encrême constituent notamment l’une des plus grandes bandes d’expansion de crue protégeant la vallée du Calavon. Il est difficile d’imaginer que derrière cette montagnette une vallée cultivée sépare le village de la montagne du Luberon. Nous redescendons sur l’autre versant d’où l’on aperçois la vallée allant vers Apt, puis le village de Viens et la route des gorges d’Oppedette. Nous rencontrons un gros problème le sentier que nous devions prendre nous est interdit par le propriétaire, nous poursuivons donc par la route et visitons ainsi toutes les villas du haut de Céreste, qu’importe nous arrivons dans un magnifique parc pour déguster notre goûter du jeudi, nous n’allions pas nous laisser abattre, il nous en faut plus que ça. Nous reprenons un chemin nous conduisant à contre sens de la randonnée pour voir deux anciennes tours, et un point de vue sur l’oppidum des Blaques au grand Clapier, colline nous faisant face. Retour par ce même chemin pour retrouver le village que nous visitons tout en retrouvant nos véhicules.
Un peu déçu par ce contretemps, mais finalement la randonnée a été apprécié par le groupe. Nous avons marché 6,2 kms pour 210 m de dénivelé.
Merci pour votre compréhension, mais parfois nous rencontrons des imprévus sur des chemins non balisés.
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