BONNIEUX – LE PAS DE LA TRUIE
MARDI 10 MARS 2020
Nous sommes 22 pour découvrir cette randonnée. Nous avons traversé et visité Bonnieux après une bonne petite grimpette – le parking étant en contrebas. Situé sur le versant nord du Luberon, Bonnieux est au sommet de la combe qui fait face à celle de Lourmarin. Derrière le village, sur la crête du Parc Naturel du Luberon, s’étendent sur environ 250 hectares, trois communes (Bonnieux, Ménerbes et Lacoste) et la forêt de Cèdres issue du Moyen Atlas. L’architecture de Bonnieux, cité papale pendant environ 500 ans, témoigne du prestige de ses occupants au cours des siècles : dignitaires ecclésiastiques, comtes, seigneurs… jusqu’à la modernité du XIXe. Moins touristique que Gordes, le village a conservé toute son authenticité, ses rues escarpées et pentues, ses fontaines et ses lavoirs, sa vieille église – ou église haute, mélange de roman et gothique – et une vue qui se mérite…
Le village est magnifique … la vue formidable – de beaux cèdres – nous sommes partis tout doux sur des chemins agréables – nous avons traversé de belles propriétés aux murs de pierre typiques au Luberon – vue sur la tour Philippe Le rêve d’un artiste original, si l’on remonte au XIXe siècle en 1885, Philippe Audibert, un génie artistique bonnieulais, eu l’envie de construire une tour dans le but de réaliser un rêve enfoui : avoir un panorama magnifique avec une vue imprenable sur la mer. Bien qu’il soit impossible de pénétrer dans la tour à cinq étages, l’on apprécie le talent de génie d’Audibert et l’histoire de la Tour. D’ailleurs, en arrivant à Bonnieux, lever les yeux vers le clocher de la Vieille Église pour apercevoir la statue de la Vierge, magnifique création d’Audibert. Un rêve inachevé. L’argent et le temps manquent. Son ouvrage ne sera malheureusement jamais achevé puisque Philippe Audibert est happé par la mort. Son héritier ne terminera pas cette merveille de Bonnieux. Attention ce monument ne se visite pas, vous pourrez juste le contempler et rester bouche bée devant l’imposant édifice. Au loin nous avons aperçu lLe prieuré Saint-Symphorien qui est une église romane située à Bonnieux au cœur du massif du Luberon. Un édifice qui ne passe pas inaperçu On peut apercevoir le Prieuré de Saint-Symphorien de loin, qui s’élève sur les hauteurs du Luberon et de la roche d’Espeil, lorsqu’on suit la route qui relie Marseille et Apt. La date de fondation du prieuré reste floue, on estime qu’il aurait pu être bâti dès le Xè siècle. Son campanile est réputé comme un des plus beaux de Provence Le campanile est daté du XIIè. Il est de forme sobre et élancée, carré, à deux étages. Les baies du second étage sont de facture classique dans l’architecture romane, des baies doubles en arche à colonnettes. Le premier étage en revanche est doté de baies simples en arrière-plan masquées par un agencement de trois colonnettes plus surprenant à l’avant. Sa restauration est une réussite Le prieuré est en très bon état et a été restauré en préservant la structure originelle romane, sobre et imposante, ainsi que la chapelle primitive. Le clocher et l’église sont classés Monuments historiques et la Tour St Symphorien.
Revenons à notre randonnée dont le but était LE PAS DE LA TRUIE où nous étions en fin de matin – vue formidable dominante mais il a fallu descendre et là ce fut un chemin vers l’enfer …. Des cailloux encore des cailloux, toujours des cailloux – nous avons traversé la route et nous nous sommes retrouvés à marcher sur un petit sentier (agréable) le long de l’Aigue brun bien rempli. L’Aigue brun (ou Aigue Brun) est une rivière longue de 22 km environ qui prend sa source à 700m d’altitude sur la commune d’Auribeau au nord du massif du Luberon et se jette dans la Durance depuis la commune de Lauris. Le court d’eau passe dans la combe étroite de Lourmarin qui sépare le grand et le petit Luberon. Nous avons mangé aux abords d’un petit pont (12ème siècle avec le bruit de l’eau ce fut fort agréable. Le Pont à la Coquille C’est un édifice inscrit sur la liste des Monuments historiques. Il en existe un autre construit à quelques centaines de mètres par les mêmes artisans compagnons : le pont de la Meirette. Les pierres taillées qui constituent la coquille sont appelée voussoirs. Ce terme sert à désigner les pierres qui forment l’arc de voute d’un édifice. Encore pleins de gourmandises … aïe aïe la ligne ……
Puis c’est le départ mais là il faut remonter tout ce que l’on a descendu et c’est dur dur après le repas …..
Par de magnifiques forêts nous regagnerons Bonnieux, enchantés par cette belle journée – merci à Jenny pour cette belle rando émaillée de multiples explications (patrimoine, historique …)
Le temps magnifique nous a fait marcher 13 kms – dénivelé 385 m – IPB 48.
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