BIABAUX – SAINT MARTIN LES EAUX et retour
MARDI 5 DECEMBRE 2023
Nous avons dû changer notre destination à cause de la pluie tombée la veille (avec quelques flocons de neige sur les hauteurs)
Donc nous sommes 15 « mordus » qui se retrouvent au Centre de Vacances Biabaux. Il fait froid mais surtout très humide, « ça renifle dur ».
Nous traversons facilement le gué qui a du déborder en son temps mais là il était presque dégagé (feuilles mortes) – Nous montons une bonne côte pour atteindre la crête au-dessus de Dauphin, où nous dominons la Forêt de Pelissier et le Centre de Stockage Géosel »
Après une pause banane, nous repartons sur un joli chemin comportant de la boue certes mais aussi de larges flaques.
Après des montées et descentes, nous arrivons au-dessus de Saint Martin les Baux, largement ensoleillé et un peu endormi. Visite de la jolie chapelle dont les portes sont largement ouvertes. Puis nous partons en direction du lieu où se trouvaient les Thermes qui, pendant une période ont fait l’attrait de ce petit village.
Saint-Martin-les-Eaux est une commune dont L’ exode rural a été très fort qui a perdu plus de 80 % de sa population avant de se stabiliser autour de 100 habitants.
Située en limite nord du parc naturel régional du Luberon, la commune est tournée vers l’environnement notamment la préservation de ses espaces forestiers. Elle développe ses sources d’ énergies renouvelables. Son territoire, pour l’essentiel classé en zone naturelle et zone de silence, est formé de monts et ravins, une rivière (le Largue) formant la limite nord. Son socle géologique particulier ( gypse, sel gemme ) a permis un développement économique spécialisé (extraction du sel et stockage d’ hydrocarbures ), mais l’agriculture reste présente
Le territoire communal se situe entre les régions naturelles du Massif du Luberon et des Monts de Vaucluse, dans le Luberon oriental, à l’ouest de la vallée de la Durance qui coule vers Aix-en-Provence. Le village est situé à 500 m d’altitude . Sa topographie varie de 395 mètres (vallée de la Largue en limite nord) à 705 mètres (la Blache). Elle s’organise en différents monts et ravins : le ravin de l’Ausselet, le ravin de Coste Longue, le ravin de Piférat, le ravin de l’Agasson .
Le Largue traverse la commune au nord.
Deux sources sont présentes sur la commune, l’une sulfureuse et l’autre saline , ainsi que des bassins et de la pisciculture
Durant la Révolution française, la commune, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d’autres dénominations, changea son nom pour Mont-Martin et Mont-Renacas. Après la Révolution, la commune est appelée Saint-Martin-de-Renacas jusqu’en 1892. L’exploitation des eaux sulfureuses pour des cures thermales justifia son nouveau nom de Saint-Martin-les-Eaux
Au cours du xixe siècle, de nouvelles activités économiques se développent : exploitation de mines de gypse, de lignite, et en 1880, la source d’eaux sulfureuses est aménagée. Son exploitation est autorisée en 1884, et ses eaux sont commercialisées sous différents noms (Eau de Renacas en 1903, puis du Château, puis Huguette à partir de 1933). Gustave Arnoux, propriétaire de l’établissement, avait construit cinq douches, une chaudière et une buvette. L’eau froide sulfurée de la source Huguette, d’un débit d’environ de 12 litres par minute, était amenée par une conduite, puis chauffée pour alimenter les douches. Après une vingtaine d’années d’exploitation sommaire l’autorisation n’a pas été renouvelée. L’activité cesse définitivement le 6 mai 1942. Cependant, les habitants de la région ont conservé l’habitude de boire l’eau de la source Huguette.
En 1892, la commune abandonne le nom de Saint-Martin-de-Renacas pour se renommer Saint-Martin-les-Eaux 3
Comme toute la France, Saint-Martin-les-Eaux compte des hommes morts au front durant la Première Guerre mondiale. De plus, un exode rural massif se produit de plus durant un siècle, de 1866 à 1968. La population est ainsi divisée par 6.
Durant la Seconde Guerre mondiale, le département est occupé par l’Italie en de novembre 1942 à septembre 1943, puis par l’Allemagne nazie jusqu’en août 1944. Le débarquement de Provence ainsi que différents bombardements permettent une libération rapide de la zone.
Nous irons au Théatre de Verdure, largement ensoleillé, confortablement assis sur les gradins, pour se restaurer et déguster du bon saucisson de Josiane et la délicieuse pompe à huile de Christine. Ce fut encore un agréable moment avant de repartir pour amorcer une bonne descendre, caladée où il fallait faire très attention où l’on posait les pieds.
Nous traverserons le Largue au-dessus du Pont (D105) – Un chemin tranquille et valloné nous mènera jusqu’au Gué du Reculon (sur la Voie Domitienne) – Nous traverseront la belle forêt de cèdres du Prieuré d’Ardène avec une halte à la borie pointue (très spéciale par sa forme conique) – Puis ce sera le retour à notre point de départ par l’ancienne voie de chemin de fer (Apt – Forcalquier – Mane – St Maime – Manosque) pour le transport du minerai .
Ce fut une agréable randonnée alliant paysage et patrimoine
Nous avons parcouru 13 kms 900 avec un dénivelé de 450 mètres – IBP = 54
Voici le lien pour les photos prises par Sophie.
Laisser un commentaire