AUTOUR DE REILLANNE

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SORTIE DU 24 JANVIER 2023

AUTOUR DE REILLANNE

voici le compte rendu fort détaillé et rédigé rapidement par Cathy que nous remercions pour son investissement malgré le froid glacial qui n’a pas eu l’air de démotiver les participants.

Quelle chance nous avons, un soleil radieux, pas de vent. Du bonheur rien que du bonheur.

Nous partons 16 de la place de Reillanne la fontaine coule à plein débit. La vue sur le village est toujours aussi admirée. Avec St Denis qui nous protège.

Construite à la fin du XIXe siècle en incorporant comme clocher une ancienne tour de guet, Saint-Denis est gratifiée de toute la pesanteur architecturale du goût de l’époque. A ses cotés l’église Saint-Pierre dont il ne reste qu’un pan de mur auquel est accolée une tour haute demi-ronde du XIVe siècle. De ce promontoire la vue est sur 360°. Nous traversons le village, plusieurs petits chemins pour atteindre l’oratoire de Lure. C’est de cet oratoire que débute le chemin des Reillannais. Le pèlerinage des Pénitents de Reillanne : à quelle époque ces pèlerinages ont-ils commencé ? On l’ignore. Ils sont très anciens. Lorsque la sécheresse désole le territoire de Reillanne, les pénitents adressent d’abord pendant plusieurs jours des prières à la Sainte Vierge dans leur chapelle de Notre-Dame-de-Pitié. Et si elle ne sont pas exhaussées, on décide avec l’accord de Mgr l’évêque du diocèse, de venir à Lure. Toutes les confréries du voisinage sont invitées à s’unir à la confrérie de Reillanne. Après le pèlerinage de 1878, les pénitents et les habitants de Reillanne ouvrirent une souscription dont le produit s’éleva à 11 cents francs, et une belle cloche appelée Maria-Donata fut offerte pour Notre-Dame-de-Lure. Ce chemin traverse St Michel l’Observatoire, Limans, Ongles, St Etienne-les orgues pour arriver à Notre-Dame-de-Lure. Pour aujourd’hui nous n’irons pas jusque-là.

Notre chemin se poursuit à travers une belle forêt de chêne un peu envahit par le lichen, ce qui lui donne un effet très Brocéliande. Le lichen : Mousse et lichen sont des végétaux épiphytes (qui poussent sur d’autres plantes). Les lichens sont le fruit d’une symbiose entre un champignon et une algue. Fort résistants, ils ont la capacité de résister à de très fortes dessiccations et peuvent également survivre à des variations de température importantes (de -70 à +70 °C !). Des bio-indicateurs de pollution. Cette extraordinaire résistance voisine paradoxalement avec une sensibilité extrême à la pollution atmosphérique. Les mousses sont tuées par le cuivre, même à très faible dose. Quant aux lichens, ils ne supportent pas le dioxyde de soufre (l’ère industrielle a d’ailleurs causé la disparition de nombreuses espèces sensibles, particulièrement en forêt). Les spécialistes considèrent aujourd’hui ces végétaux comme d’intéressants indicateurs de pollution. Si vos arbres sont couverts de lichens, réjouissez-vous : c’est le signe d’un air préservé ! Sont-ils mauvais pour les arbres ? Mousse sur un tronc. La réponse est non. Mousse et lichen ne parasitent pas les arbres et les arbustes sur lesquels ils se développent. Ils n’empêchent pas l’écorce de jouer son rôle; ils ne pénètrent pas dans les tissus de l’arbre (tel le gui) pour puiser dans les ressources du bois vivant. A la vérité, ils affectionnent plutôt les vieux arbres, poussant peu et à l’écorce rugueuse. D’où leur apparition sur des arbres qui dépérissent… D’où les soupçons qui planent sur eux ! On leur reproche aussi de servir d’abri aux insectes hivernant et aux champignons microscopiques vecteurs de maladies. Ca n’est pas faux. Ils peuvent en tous cas dissimuler au regard ceux qui se nichent dans les anfractuosités de l’écorce.

Mais pour quelques parasites protégés, combien d’organismes utiles à la vie du jardin, à commencer par les oiseaux insectivores ? Si vous ne constatez pas de problèmes lourds dans votre verger ou votre jardin, peut être pouvez-vous songer à épargner ces êtres vivants et à consacrer votre temps à d’autres tâches de jardinage ?

Nous sommes remontés vers la Rochonne, la curiosité a été la plus forte, nous sommes donc allés faire le tour de la maison. Il était midi nous décidâmes de manger bien à l’abri, au soleil dans une ambiance chaleureuse. Encore des gâteries plus qu’il n’en faut. Nous repartons un peu plus lourd, il va falloir éliminer ce surplus de nourriture, par des petits chemins nous atteignons le sommet du Réclapous (clapier-pierrier). La vue sur la vallée vers Céreste nous laisse apercevoir le Luberon, Viens, Ste Croix-à-Lauze, Vachères, le Mont Ventoux. Le paysage ainsi admiré, nous descendons par un chemin longeant la crête pour terminer notre randonnée.

Une superbe journée passée tous ensemble comme nous les aimons. Nous avons marcher 12 kms 300 pour un dénivelé de 300 m.

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