notre sortie du mardi 16 janvier 2024
AUTOUR DE REILLANNE
Profitons de cette belle journée qui s’offre à nous pour aller marcher dans les bois de Reillanne. Nous sommes 22 à partir sur le goudron pour atteindre le bois du Paty. Là nous sommes en pleine nature au milieu du bois, il n’y aura pas trop de vue tout au long de cette randonnée mais le chemin est fort agréable. La douceur de la température nous oblige à quitter quelques vêtements pour être plus à l’aise, chemin faisant, après la pause banane rituelle, nous empruntons un sentier nous conduisant vers un immense domaine, nous le contournons, après montés et descentes diverses nous traversons le Monastère Notre Dame de Reillanne. L’histoire de notre monastère :
Après la Révolution, dès que les moines chartreux eurent obtenu la permission de rentrer à la Grande Chartreuse, (1816), quelques moniales chartreuses cherchèrent ardemment le moyen de se réunir elles aussi. En 1820, cinq sœurs d’anciennes chartreuses formèrent le nouveau noyau d’une petite communauté et après maintes recherches et travaux, elles se fixèrent au château de Beauregard, en 1821, non loin de Voiron. En 1903, la communauté malgré une perquisition demeura sur place, seule Chartreuse en France, telle un phare dans la tempête.
Mais une autre tempête guettait : la croissance de la ville de Voiron, le bruit, les nuisances mettaient en péril la solitude de la Chartreuse de Ste Croix de Beauregard. Il fallut partir. Le chapitre général de 1975 autorisa la recherche d’un lieu où serait établie la vie solitaire dans toute sa pureté. Reillanne, en Provence (diocèse de Digne) parut le lieu idéal et c’est là qu’en 1978 émigra notre communauté. Le monastère aujourd’hui
À la suite de St Bruno, le monastère des chartreuses à Reillanne essaye d’actualiser au sein de l’Église la prière de Jésus : Communion à Jésus solitaire s’offrant jusqu’au bout dans sa prière au Père. Le trait distinctif pour nous, moniales chartreuses, est la vie solitaire dans la « cellule », composée d’un ermitage et d’un petit jardin : lieu d’intériorité et de solitude pour une vie d’union intime avec Dieu. La plus grande partie de notre vie s’y passe, c’est le cadre habituel de nos occupations journalières, prière personnelle et liturgique, lectio, travail, repas, sommeil, même si certains offices liturgiques sont chantés (grégorien) à l’église et si certains jours, quelques temps forts de vie fraternelle nous rassemblent comme dans une famille.
Donc en famille nous décidons le prendre notre repas à la sortie de ce lieu spirituel, bien situé au soleil c’est havre de paix. Après une petite pause détente nous reprenons notre chemin pour découvrir une immense cabane dans les arbres peu banal pour l’endroit. Nous nous retrouvons au milieu du domaine laissé plus haut des panneaux indiquent NAOS.
Fondé en France il y a 43 ans et dirigé par Jean-Noël Thorel, pharmacien-biologiste, NAOS est un acteur majeur des soins de la peau, à travers ses trois marques : Bioderma, Institut Esthederm et Etat Pur.
Au-delà de ses marques et de leur mission, l’ambition de NAOS est de devenir une entreprise reconnue à l’international pour l’originalité et l’intérêt de sa démarche. A contre-courant des postures de la cosmétique traditionnelle, NAOS s’est démarqué dès son origine en mettant la biologie au cœur de son innovation et développe aujourd’hui ses trois marques selon cette approche cohésive.
NAOS a ainsi fait de l’écobiologie une philosophie, commune à toutes ses marques.
A l’origine de ses 70 brevets actifs, cette démarche considère la peau comme un écosystème en interaction avec son environnement. Apprendre à la peau à vivre plutôt qu’à simplement la traiter, tel est le sens de cette approche positive qui utilise la biologie pour préserver et rétablir durablement la santé et la beauté de la peau. Elle fait de l’écologie un devoir, celui du respect fondamental des interactions entre la peau, les êtres vivants et notre planète.
L’entreprise conçoit et fabrique ses produits à Aix-en-Provence au sein de NAOS Les Laboratoires, entité regroupant son outil industriel et un centre de recherche de pointe.
NAOS s’appuie sur un Comité Scientifique réunissant des chercheurs de renommée internationale spécialisés dans la dermatologie, l’esthétique et le vieillissement cutané. Ainsi, NAOS collabore avec des instituts de recherche prestigieux, dont l’INSERM, le CNRS et le MEDILS.
Classé parmi les 50 premières entreprises mondiales de la beauté, NAOS connaît une croissance de son chiffre d’affaires de près de 20% par an depuis une vingtaine d’années.
NAOS doit son succès à l’implication de plus de 3000 collaborateurs répartis à travers le monde selon une implantation internationale reposant sur 48 filiales commerciales et sur des partenariats de long terme avec des distributeurs locaux. En France, si son siège est situé à Aix-en-Provence, berceau historique de l’entreprise, NAOS est également fortement implanté à Paris et à Lyon.
Une politique stricte d’autofinancement et de maîtrise de l’endettement permet à l’entreprise de conserver sa totale indépendance, de soutenir ses efforts de recherche scientifique et d’investir dans des projets stratégiques pour renforcer la croissance et la pérennité de l’entreprise.
Aujourd’hui, NAOS développe ses activités dans les domaines de la beauté, de la santé et du bien-être à travers ses trois marques :
Bioderma : La biologie au service de la dermatologie.
C’est dans la peau que Bioderma a trouvé les solutions biologiques pour préserver la santé et la beauté de notre peau. Durablement.
Esthederm : La biologie au service de l’esthétique
Née de l’esthétique professionnelle, inspirée par la vie et l’art de vivre au soleil, Institut Esthederm préserve durablement la santé et la jeunesse de la peau, quel que soit l’âge, l’environnement et le style de vie.
Etat Pur : La biologie au service de chacun
Avec Etat Pur, Jean-Noël Thorel, fondateur de NAOS, a élaboré une nouvelle façon de penser la cosmétique, en créant une marque s’adressant à tous, à toutes les natures et couleurs de peau.
Laissons là ce domaine impressionnant pour retrouver la quiétude de notre bois du Paty par où nous allons repartir pour rejoindre Reillanne. Nous allons aller tirer les rois au café du village, nous étions attendus vers 15h30. On nous avait installé en hauteur dans la mezzanine ainsi nous fûmes plus tranquilles pour déguster galettes et gâteaux de rois accompagnés de boissons diverses. C’est dans un climat chaleureux que plusieurs rois et reines ont été couronnés, ce fût un grand moment de partage. Cacher une fève : d’où vient cette tradition ? Cette tradition existerait depuis l’antiquité, à l’époque où les Romains célébraient les Saturnales à l’occasion du Solstice d’hiver entre décembre et janvier. Une vraie fève (graine verte en forme de haricot) cachée dans un gâteau rond et doré permettait d’élire le roi du jour. Au IVe siècle, l’église rend le 6 janvier férié pour fêter l’Épiphanie célébrant la naissance de Jésus et l’adoration des rois mages et les chrétiens s’emparent de cette tradition : au Moyen-Âge, il était d’usage que l’élu détenteur de la fève paye un verre à toute la tablée mais certains mauvais joueurs l’avalaient pour éviter cette dépense. Pour éviter tout risque d’étouffement, elle aurait été remplacée par un sujet en porcelaine à partir du XIXe siècle. Sous la révolution française, alors qu’il était inimaginable d’élire et de célébrer un roi, la première galette de la liberté (ou de l’égalité), sans fève ni couronne, est née. En 1975, le président de la République Valéry Giscard d’Estaing a décidé de perpétuer cette tradition et depuis cette date, aucune galette servie à l’Élysée ne contient de fève.
Ainsi notre journée c’est terminée en beauté nous remercions Jacky reine d’un jour d’avoir eu cette initiative et d’avoir respecté la tradition, merci de nous avoir offert cet excellent goûter. Nous avons marché 14 kms pour 400 m de dénivelé, une journée bien remplie. Merci à tous les participants.
reportage et photos signées Cathy.
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