Mardi 25 avril 2023
VIENS – COTE OUEST
Nous nous sommes retrouvés un petit groupe de 10 à Viens. Un petit vent frais soufflait et malgré le soleil, nous n’avions pas chaud.
Une petite grimpette au départ, nous a permis de nous réchauffer. Le ciel bien dégagé nous permit de bénéficier de la vue Nous suivîmes la piste de Piégros jusqu’à la dalle à empreintes où nous avons fait la “pause banane”.
Nous avons suivi le GR87 sur une petite route peu fréquentée tout en admirant les ocres de Rustrel en contrebas.
Vers midi, nous avons pris le repas à l’ombre car le soleil tapait fort.
L’après-midi, nous sommes montés dans une forêt avant de passer par les hameaux de Saint Amas et Saint Laurent.
Après 4h30 de marche, 13 kms et 380 m de dénivelé, nous avons retrouvé Viens où une gentille postière nous a pris en photo.
PS :
Les empreintes
La dalle présente en surface de nombreuses dépressions (près de 300) correspondant à des empreintes de pas de mammifères. Certaines sont organisées en pistes et permettent de suivre le parcours d’animaux aujourd’hui disparus.
Empreintes à trois doigts
Les deux pistes d’empreintes de périssodactyles sont appelées Rhinoceripeda voconcense. L’étude des pistes a permis de calculer les proportions de leur
auteur : ces périssodactyles progressaient au pas alterné et présentaient des longueurs de 100 à 120 cm pour les membres antérieurs et 110 à 140 cm pour les postérieurs. Ces animaux devaient atteindre une hauteur de 120 à 150 cm et une longueur sans la queue de 205 à 215 cm.
Les empreintes sont attribuées à un Ronzotherium (groupe des Rhinocéros). Il faut noter qu’un fragment de mandibule de Ronzotherium a été trouvé dans la carrière d’argile de Viens.
Empreintes à deux doigts
Une centaine d’empreintes à deux doigts (artiodactyles), appelées Megapecoripeda velox, ont été mises en évidence.
Certaines sont caractérisées par une trace de la main plus longue et plus large que celle du pied. Le cou et la tête devaient être très lourds proportionnellement au reste du corps. Ces empreintes sont attribuées à des Entelodontes, ongulés apparus en Europe à la base de l’Oligocène par migration à partir de l’Asie (Mongolie et Chine).
D’autres, plus petites, sont attribuées à de petits chevrotains qui devaient mesurer entre 85 et 140 cm au garrot (Gelocus, Lophiomerix, Bachitherium…)
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